thesis

Une polémique religieuse à la cour perse : le De gestis in Perside : Histoire du texte, édition critique et traduction

Defense date:

Jan. 1, 2007

Edit

Institution:

Paris 4

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

The De gestis in Perside (CPG III 6968), which contents a religious polemic at the Persian court between Pagans, Jews and Christians, has been edited in 1899 by E. Bratke. This dissertation presents a new critical edition of the work with a first complete french translation. Since a short form of the text has been discovered in a manuscript of the Vatican Library, the question of its date and place has to be reformulated. It seems, in particular, that the original aim of the discussion was not anti-Jewish. Aphroditian’s Tale must have emerged in a Christian community – Hierapolis in all likelihood – that wished to possess a picture of Christ capable of competing with that of Edessa. The context of emergence of the whole polemic remains unclear. Both Aphroditian’s Tale and part of the anti-Jewish argument have found an echo in later works. The Tale has moreover been translated in Slavic, with names of the Magi which proved to come from a Greek manuscript of Mount Athos.

Abstract FR:

Le De gestis in Perside (CPG III 6968), qui met en scène à la cour perse une polémique religieuse entre des païens, des juifs et des chrétiens sous l’arbitrage du philosophe Aphroditien, a fait l’objet de plusieurs éditions, dont la plus récente est celle d’E. Bratke en 1899. Le présent travail propose une nouvelle édition de cet écrit sur une base manuscrite élargie, accompagnée d’une première traduction française complète. La découverte d’une recension brève du texte renouvelle les questions d’ancrage chronologique et géographique de l’ouvrage. Il semble en effet que le but initial de l'ouvrage n’ait pas été antijudaïque. Si le Récit d’Aphroditien semble devoir son émergence à la prétention d’Hiérapolis de posséder une image du Christ rivalisant avec l’icône d’Édesse, il est plus difficile de cerner l’ancrage de la polémique dans son ensemble. Une étude des témoins indirects et des rapports de la traduction slave avec la tradition grecque du Récit d’Aphroditien complète ce travail.