thesis

Gergovie : essai historique et critique sur l'identification du site

Defense date:

Jan. 1, 1994

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Institution:

Clermont-Ferrand 2

Disciplines:

Authors:

Abstract EN:

Virtually official since napoleon iii, the localization of gergovia to the south of clermont-ferrand on the merdogne plateau confirms a toponymical and philological tradition dating back to the xvi century, seemingly confirmed, in its turn, by archeological research of the thirties and forties : but this was, and to this day still is, contested i in profit of the hills, known as the "cotes de clermont", immediately to the north of the town. The confrontation of these two sites supposes, in all hypothesis, that we aknowledge an authority of principle towards ancient texts, since they are anterior to any formal identification; it is therefore they who first dictate the condi-tions of an identification,be they topographical,military or archeological. It is true that,since symeoni,the argum based on toponymie seems to settle the problem at once in favour of the southern plateau. Nevertheless, if the disposition of the place pleads quite well in favour of this plateau, the reconstitution of the affair has always come up again apparently unsurmountable difficulties or contradictions. A re-examination of the question leads us, on the other hand, and this despite controls carried out before the war-to re-evaluate the conclusions of the second empire on caesarean works, and also to recognise the negative results of former excavations on the arvern oppidum. Thus we are led, working backwards, to weigh the arguments in favour of the cotes de clermont, arguments drawn from archeology, as concerns the celtic oppidum or caesarean works, or from philologie, for topographical or military facts, as a result of which we would be justified in lifting the toponomical objection and in asking whether, all things considered, the requirements for identification are not better met by the north site than that of the south

Abstract FR:

Quasi officielle depuis Napoléon 3, la localisation de Gergovie au sud de Clermont sur le plateau de Merdogne confirme une tradition toponymique et philosophique remontant au 16e, et passe pour avoir été confirmée à son tour par les recherches archéologiques des années 30 et 40 : mais elle fut et se trouve encore contestée de nos jours au profit des côtes dites de Clermont, juste au nord de la ville. La confrontation des 2 sites suppose en toute hypothèse que l'on reconnaisse aux textes anciens une autorité de principe, puisqu'ils sont antérieurs à toute identification formelle : ce sont donc eux qui dictent d'abord les conditions d'une identification, qu'elles soient topographique, militaire ou archéologique. Il est vrai que, depuis Syméoni, l'argument tiré de la toponymie paraît d'emblée régler la question en faveur du plateau méridional. Mais il n'en demeure pas moins que, si la disposition des lieux plaide assez bien en faveur de ce plateau, la reconstitution de l'affaire s'y est toujours heurtée à des difficultés ou à des contradictions apparemment insurmontables. Un réexamen conduit d'autre part, et malgré les contrôles effectués avant guerre, à réévaluer les conclusions du 2d empire à propos des ouvrages césariens, et à prendre acte des résultats négatifs qu'ont produits naguère les fouilles de l'oppidum Arverne. Ainsi, est-on conduit, en sens inverse, à soupeser les titres qui peuent être apportés en faveur des côtes de Clermont, titres tirés de l'archéologie pour ce qui est de l'oppidum celtique ou des travaux césariens et tirés de la philologie pour ce qui touche aux données topographiques ou militaires. En suite de quoi l'on serait obligé à lever l'objection toponymique et à demander si, tous comptes faits, les conditions d'identification ne sont pas mieux remplies par le site nord que par le site sud