Figures du discours critique : la réception humoristique des Rougon-Macquart de Zola (Pastiches et Caricatures)
Institution:
Paris 3Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Considered during a long time as means of derision and smutty and insane mockery, lampoons and caricatures addressed to zolien’s work had often been relegated to the rank of light, marginal and useless critic. However our work consists in demonstrating that while being comic and desidory, this manner a few particular to present the literary text was a means efficient to read, to understand, to analyse and to criticize zolien’s work. So and as turning in derision the naturalistic chief and his works, caricaturists were the first otherwise the alone to penetrate the deep sense of the thought and zolien’s creation, to see the diffrent nuances of the style and the zolien’s imaginary and to be able to return account of the specificity of a work one at a time and multiple. Lampoons and caricatures prove to be thus of institutionalization means that, while taking zolien’s norm and while perpetrating it, had participated in to constitute the work laughed at like creation literary therefore to clear it as fully-fledged literary text. Thus, and all while doing of the laughter and the exaggeration the same foundations of his readings, this humorous receipt proves to be one of the most important faces otherwise the more important and most serious of the naturalistic receipt to the XIXth century.
Abstract FR:
Considérés pendant longtemps comme des moyens de dérision et de moquerie grivoise et insensée, les pastiches et les caricatures adressés à l’œuvre zolienne avaient été souvent relégués au rang de critique « légère », marginale et inutile. Or notre travail consiste à démontrer, supports humoristiques à l’appui, que tout en étant comique et dérisoire, cette manière un peu particulière de présenter le texte littéraire était un moyen efficace de lire, comprendre, analyser et critiquer l’œuvre zolienne. Ainsi et tout en tournant en dérision le chef naturaliste et ses ouvrages, pasticheurs et caricaturistes étaient les premiers sinon les seuls à pénétrer le sens profond de la pensée et de la création zoliennes, à voir les différentes nuances du style et de l’imaginaire zoliens et à pouvoir rendre compte de la spécificité d’une œuvre à la fois une et multiple. Pastiches et caricatures s’avèrent ainsi des moyens d’institutionnalisation qui, en reprenant la norme zolienne et en la perpétuant, avaient participé à constituer l’œuvre raillée comme création littéraire incontournable et donc à la réhabiliter en tant que texte littéraire à part entière. Ainsi, tout en faisant du rire et de l’exagération les fondements même de sa lecture critique, cette réception humoristique s’avère être l’une des figures les plus importantes sinon la plus importante et la plus « sérieuse » de la réception naturaliste du XIXème siècle.