Jean Paulhan, directeur de revues
Institution:
Paris 4Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The subject of this research derives from a simple fact : the status as editor of literary reviews of Jean Paulhan is the only one which is undisputed. Far from denying such a statement, we have decided to explore it. We have discovered that for Paulhan editorship was not only a profession but also an action. It cannot be dissociated from his actual work, because they were carried out together. We have tried to show what La NRF owes to his subversive vision of literature before extending our study to the other reviews which Paulhan himself edited or to which he gave his support : Commerce, Mesures, Les Cahiers de la Pléiade. . . Paulhan never wasted his energy : he stuck to a certain poetics of reviews which allowed the diversity. The review could challenge the book. It is also important to recall what lay behind his modest status as review editor : Paulhan was an incomparable revelation of conscience, an unusual but ideal reader. He has not finished to disconcert us.
Abstract FR:
Notre thèse est née d'un constat : le titre de directeur de revues est le seul que la postérité ne dispute pas à Jean Paulhan. Au lieu de contester ce jugement, nous l'avons l'interrogé. Nous avons découvert que la direction de revues n'était pas seulement, pour Paulhan, un métier mais une action. Elle est indissociable de son œuvre proprement dite, parce qu'il les a menées de front. Nous avons montré ce que La NRF doit à sa vision subversive de la littérature et à ses Fleurs de Tarbes, avant d'élargir notre recherche aux autres revues que Paulhan a dirigées ou soutenues : Commerce, Mesures, Les Cahiers de la Pléiade Paulhan ne s'est jamais éparpillé : il avait une sorte de poétique de la revue qui donnait raison à la diversité. La revue pouvait défier le livre. Il était important aussi de rappeler ce que le modeste titre de directeur de revues recouvrait : Paulhan a été un incomparable révélateur de consciences, un lecteur insolite mais idéal. Il n'a pas fini de nous déconcerter.