thesis

La qualité de la vie dans la civilisation romaine d'Auguste à Marc-Aurèle

Defense date:

Jan. 1, 1987

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Institution:

Dijon

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

This research was conducted at a time of growing concern about the negative aspects of our urbanized affluent society. The question is whether imperial Rome a metropolis of almost one million people, brought about environmental problems and certain forms of rejection. The period under consideration is the empire from Augustus to Marcus Aurelius. The first part of the dissertation is devoted to a list of environmental problems such as noise, traffic congestion, the accumulation of refuse, fires, etc. . . With special emphasis on the reactions triggered by these factors, some of which had already been studied (homo). Whereas the more negative elements aroused moderate reactions, others, habitually considered as material improvements, brought about more violent forms of refusal "luxuria" was denounced in all fields of activity: food, entertainment, architecture. The reaction seems to have been out of proportion with its actual causes. In the second part we have tried to find out whether, by way of reaction, the traditional natural values such as air, water and light had been idealized. As a matter of fact we have been confronted with an ambivalent set of values and it has proved impossible to discover the myth of the thorough goodness and purity of nature. Our last attempt has been to throw some light on the relationship the romans had worked out with nature, through the analysis of the standards they set for themselves as for as natural sceneries were concerned

Abstract FR:

Cette thèse a été conçue dans une période ou l'inquiétude causée par les aspects négatifs de la civilisation urbaine et de l'abondance a pris une ampleur croissante: il s'agit de voir si la Rome impériale, métropole de près d'un million d'habitants, a secrété des nuisances et des réactions de rejet. La période étudiée est celle de l'empire, d'Auguste à Marc-Aurèle. Dans son premier temps, nous avons recense les nuisances, bruits, encombrements, accumulation des déchets, incendies, en nous attachant plus particulièrement à la réaction suscitée par ces phénomènes, dont certaines avaient déjà été étudiées (homo). Alors que ces phénomènes totalement négatifs suscitent des réactions modérées, d'autres éléments, susceptibles d'être considères comme des progrès matériels, provoquent un rejet beaucoup plus violent. La luxuria est dénoncée dans tous les domaines: alimentation, jeux et architecture. La réaction semble largement déborder la cause. Nous avons cherché dans un deuxième temps, si par réaction, les valeurs naturelles, l'air, l'eau, la lumière faisaient l'objet d'une idéalisation. En fait, elles paraissent ambivalentes et nous n'avons pas trouvé le mythe d'une nature pure et intégralement bonne. Ce travail s'achève sur une tentative pour mieux cerner les rapports des romains avec la nature, en analysant leurs critères en matière de paysage: liaison avec la fertilité, relief, présence de l'eau, végétation, empreinte de l'homme.