Le problème de l'éducation dans les comédies de Térence : la quête de l'harmonie
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Abstract EN:
The Terentius's comedies: a theater who is no longer a place of conflicts. We present the young author Terentius and the athenian society, at time of new comedy from which he has drawn his models. We notice that there is the search of individual happiness and of family's concord. 1- Terentius and his time: impossible harmony (Plautius and Terentius). The confrontation of both dramatists shows that each of them has represented a different sight of grecian society: Plautius insists on a decadent and immoral sight, while Terentius tries to show a model of new wisdom. II. From "Andria" to "Hecyra": difficult harmony. The three first comedies show different desires of young men, wise or noisy, and their difficulty in speaking to their fathers who still want their children's happiness. III. From "Heautontimoroumenos" to "Adelphoe": possible harmony. The three next comedies insist on the fathers and show that they succeed in imposing their own will on condition that they lead their children in the road of vertue. The unfinished quest. With peripatetician and stoician theories, Terentius could show a realized harmony. But the discussion about education is not and will never be finished. Terentius and posterity. Terentius is rarely plaid now and cannot be plaid easily; he has not been often imited. We remember only his moral maxims and especially his modern conception of education.
Abstract FR:
Les comédies de Térence : un théâtre qui n'est plus un lieu de conflit. On présente, d'une part, le jeune auteur Térence, d'autre part, la société athénienne au temps de la comédie nouvelle où il a puisé ses modèles. On constate qu'y domine la recherche du bonheur individuel et de l'harmonie familiale. I. Térence et son temps : l'impossible harmonie (Plaute et Térence). La confrontation des deux dramaturges montre qu'ils ont chacun représenté un aspect différent de la société grecque mise en scène : Plaute en souligne l'aspect décadent et assez immoral, Térence, à l'opposé, s'efforce d'y faire voir un modèle de sagesse nouvelle. II. De l' "Andrienne" à l' "Hecyre" : la difficile harmonie. Les trois premières comédies font voir les aspirations diverses de la jeunesse, sage ou tumultueuse, et la difficulté qu'elle trouve à dialoguer avec la génération des pères qui, pourtant, veulent le bonheur de leurs enfants. III. De l' "Héautontimorouménos" aux "Adelphes" : la possible harmonie. Les trois comédies suivantes mettent plutôt l'éclairage sur les pères et prouvent que ceux-ci parviennent à faire prévaloir leur volonté à condition qu'il s'appliquent à conduire leurs enfants sur les voies de la vertu. La quête inachevée. En s'inspirant alternativement des théories péripatéticiennes et stoïciennes, Térence a su montrer une harmonie réalisée. Il n'en demeure pas moins que le débat ouvert sur l'éducation n'est pas et ne sera sans doute jamais tout à fait clos. Térence et la postérité. Térence est un auteur peu joué et peu jouable, qui a été assez peu imité. On ne retient de lui que des maximes morales et notamment, ses vues très modernes sur l'éducation.