Les officiers de la Grande Armée dans les mouvements nationaux et libéraux (1815-1833)
Institution:
Paris 4Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The Grand Army officers take part in national and liberal actions in France, Italy, Spain, Portugal, Greese, Belgium, Poland and South America. They play a great part in the army and politics as well. South America or Greece recruit officers by contracts ; in Napoli, in Piedmont, France, Belgium or in Poland, most Napoleonic officers act by conviction. They are liberal with bonapartist liking or, less often, with orleanist liking. Real boonapartist are few and most officers don’t prefer any dynasty before 1830. That’s why Louis-Philippe was accepted in July 1830. Among officers, many are republicans, either moderate or radical. They are numerous among either in the 1789’s or even in Marie-Louises. In additional, National feeling explains their commitment, even in foreign parts. During uprisings for national liberty (France, Belgium), commitment can be spontaneous but in other revolutions (Italy, Greece), it can be the result of underground groups. Officers stay in European liberal towns. There, free masonry is still a mind society but doesn’t choose between liberalism and conservatism. So, officers join secret societies like carboneria. Their action is real but itisn’t a European union
Abstract FR:
Les officiers de la Grande Armée participent aux différents mouvements nationaux et libéraux en Europe (France, Italie, Espagne, Portugal, Belgique, Pologne) et en Amérique latine. Ils ont souvent un rôle moteur dans ces révolutions tant sur le plan militaire que sur le plan politique. L’Amérique du sud ou la Grèce recrutent des vétérans en passant des contrats avec ces hommes étrangers aux pays qu’ils vont servir ; à Naples, en Piémont, en France, en Belgique ou en Pologne, les officiers napoléoniens se mettent au service du mouvement révolutionnaire le plus souvent par conviction. Leur idéal est majoritairement libéral ; il est soit de sympathie bonapartiste, soit (plus rarement) de sympathie orléaniste. La plupart n’ont pas de préférence dynastique avant 1830. Ceci explique le ralliement rapide à Louis-Philippe. Le sentiment national est également un facteur d’explication de leur engagement, y compris à l’étranger. Dans les soulèvements pour la liberté nationale, l’engagement peut-être largement spontané (France ou Belgique en 1830). Dans d’autres révolutions (Italie, Grèce), il résulte de l’action de réseaux clandestins. Les vétérans peuvent être recrutés dans des foyers européens du libéralisme. La maçonnerie reste un lieu de sociabilité mais sa neutralité politique pousse les officiers vers des rites politisés ou vers des sociétés secrètes. Le rôle de ces dernières est réel (charbonnerie) mais leur action est dépourvue d’unité.