L'éphémère qui se veut éternel : la sténochorégraphie d'Arthur Saint-Léon et les autres systèmes de notation de la danse au XIXe siècle
Institution:
Versailles-St Quentin en YvelinesDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
After having been ignored for a long time, the 19th-century dance notation systems are drawing, since the last three decades, the attention of dance historians and dance notation specialists, but they have not been considered yet as a culture history phenomenon. Our PhD thesis intends to study the links between the theorisation of dance notation as a way of redeeming and regenerating French ballet, and the conditions of life, work, and social reputation of (mostly female) dancers in the 19th century, in order to explain why the dance notation systems of this period failed, in spite of their value and usefulness. Moreover, we consider the aims of dance notation and reconstruction of the 19th-century repertoire.
Abstract FR:
Longtemps ignorés, les systèmes de notation chorégraphique du XIXe siècle attirent depuis trois décennies l’attention des historiens de la danse et des spécialistes de notation chorégraphique, mais, jusqu’à présent, ils n’ont jamais été étudiés dans le cadre de l’histoire culturelle. Le but de notre thèse est d’étudier les relations entre la théorisation de la notation chorégraphique comme instrument de rachat et de régénération du ballet français, et les conditions de vie, de travail et de considération sociale des danseurs – et surtout des danseuses – du XIXe siècle, afin d’expliquer les raisons de l’échec des systèmes de notation chorégraphique de l’époque, malgré leur valeur et utilité potentielles. Cela nous a menée aussi à une réflexion sur les enjeux de la notation de la danse et de la reconstitution du répertoire du XIXe siècle.