thesis

Autour de la Ruche, les cités d’artistes à Paris (XIXe-XXe siècles)

Defense date:

Jan. 1, 2007

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Institution:

Paris 4

Abstract EN:

This thesis treats the phenomenon of Parisian artist’s gathered in a hundred groups of private houses since two centuries. The first part deals with the origin of this movement concerning, at the beginning, official artists with “le Louvre”, since the reign of Henri IV, then “la Sorbonne”, in particular, from the years 1800 to 1820 ; this reality has been spreading out progressively at the less well-off artists, installed at the end of century XIXth in places like “la Cité Falguière”, “la Cité fleurie”, “la Villa des arts”, “le Bateau-Lavoir”. The second part concentrates on the analysis of the first years to 1945 of a special colony but representing the whole, “la Ruche” : its creator, the sculptor Alfred Boucher, opened indiscriminately the city in 1902 for painters, sculptors, musicians. . . Frenchmen as well as foreigners, then the period of the First World War, with its refugees, who modified this community up to its decline. The third part proposes, on the one hand, from the thirties up to today, the study of the principal new places, exp : “Montmartre aux artistes”, “la Cité internationale des arts”, the problem concerning groups of private houses demolitions, the actual ways of occupation ; on the other hand, the new development of “la Ruche”, which is well known and an art seller, made an active copy in Japan.

Abstract FR:

Cette thèse évoque le phénomène parisien du regroupement d’artistes au sein d’une centaine de cités depuis deux siècles. La première partie traite de l’origine de ce mouvement concernant tout d’abord les artistes officiels avec le Louvre, dès le règne d’Henri IV, puis la Sorbonne, l’Institut, des années 1800 à 1820 ; cette réalité s’étendit progressivement à des artistes plus modestes, installés à la fin du XIXe siècle dans des lieux tels la Cité Falguière, la Cité fleurie, la Villa des arts, le Bateau-Lavoir. La deuxième partie se concentre sur l’analyse d’une cité singulière mais représentative, la Ruche, de 1900 jusqu’à 1945 : sa création par le sculpteur Alfred Boucher qui ouvrit sa cité aux artistes de différentes disciplines, sans distinction sociale, intéressant rapidement des artistes étrangers, puis la traversée de la Grande Guerre et ses conséquences, notamment l’accueil de populations sinistrées qui devaient recomposer cette communauté, jusqu’à son affaiblissement. La troisième partie propose, de la période des années trente jusqu’à nos jours, l’étude des principales cités d’artistes créées, en particulier Montmartre aux artistes, la Cité internationale des arts, évoque la question des menaces pesant sur de nombreuses cités, ainsi que celle des nouvelles formes d’appropriation de lieux par les artistes ; est également retracée la nouvelle évolution de la Ruche dont la notoriété a incité un marchand d’art, à en créer une réplique active au Japon.