Contribution à l'histoire de la protection phytosanitaire dans l'agriculture française (1880-1970)
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Lyon 2Disciplines:
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Ce travail présente différents aspects de l'évolution de la protection des végétaux entre la crise phylloxérique et l'interdiction du DDT. L'analyse des causes, comme le commerce de végétaux et l'intensification agricole, de la multiplication des déprédateurs permet de comprendre la nécessité de traiter. Les traitements chimiques ou biologiques apparaissent à la fin du dix-neuvième siècle. Seul le triomphe de la chimie de synthèse après 1945 éclipse un temps les méthodes biologiques. Mais les effets secondaires des pesticides chimiques, surtout lorsqu'ils condamnent certaines productions agricoles (ruchers, multiplication des acariens phytophages, inversions de flores), permettent un nouvel essor des méthodes biologiques. Une troisième voie, nommée lutte intégrée fait alors appel aux possibilités offertes par la chimie et la biologie. Elle est mise en place dans les vergers de la vallée du Rhône. Le comportement phytosanitaire des agriculteurs étant l'une des préoccupations de cette étude, la Ligue nationale de défense des cultures, devenue par la suite FNGPC, constitue l'une des structures dont l'analyse est très précise. Fondée en 1926 par des ingénieurs agronomes, cette organisation se charge de coordonner l'action des fédérations départementales et des groupements locaux de défense. Elle est à l'origine de multiples initiatives scientifiques, techniques ou légales. Les fédérations, bien qu'investies de missions nombreuses par le législateur, ne bénéficient pas d'un soutien financier exceptionnel. Elles se doivent, durant la période étudiée, de diffuser les avertissements agricoles, véritables conseils de traitements préventifs.