La Vie théâtrale lyonnaise d'un Empire à l'autre : Grand-Théâtre et Célestins, le temps du Privilège (1811-1864)
Institution:
Lyon 2Disciplines:
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Abstract FR:
Entre 1806 et 1864, le régime du privilège imposé par Napoléon Ier servit de cadre à la vie théâtrale lyonnaise. Sa mise en place se traduisit par la réunion du Grand-Théâtre et du Théâtre des Célestins sous une direction unique engagée et surveillée par les autorités locales. . En trois actes, cette recherche a pour but de comprendre le poids du privilège théâtral lyonnais, de saisir les rythmes de la vie théâtrale et d’entrevoir la sociabilité des spectateurs des deux théâtres. Tout au long de la période du privilège, les autorités locales tentèrent de faire appliquer le régime du privilège, imposé par l’Etat, à vingt-neuf directions instables qui s’achevaient fréquemment par une faillite. Néanmoins, la première mission des entrepreneurs de spectacles, désormais employés de la municipalité, étaient de veiller à ce que, chaque soir, les théâtres ouvrent leurs portes, afin que les comédiens interprètent les pièces du répertoire devant une salle éparse et hétérogène. Les détenteurs de billets estimaient posséder un droit de regard sur l’engagement des artistes. Les semaines suivant l’ouverture de l’année, le public usait et abusait de ce « droit » sous la surveillance étroite de la police des spectacles. Toutes ces composantes, autorités, directions et spectateurs, participaient à la vie théâtrale lyonnaise de la première moitié du XIXe siècle. Comme dans beaucoup de villes de province, l’histoire de la vie théâtrale lyonnaise a été négligée. Mais la capitale des Gaules en possédait bien une, qui mérite, autant que les autres, de retrouver sa place dans l’histoire culturelle nationale.