L'assistance à Chaumont en Bassigny au XVIIIe siècle
Institution:
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Abstract EN:
Poor relief in Chaumont in the 18th. Century was the concern of many of the inhabitants and religions communities. The relief provided gives of the extent of destitution at this time ; -the poverty of unemployed fathers of families, due to economic crises. -sickness. -destitution of orphan children and abandoned babies, of whom a great number died in the first year of their life. Relief was provided in four ways : -spiritual support, provided by the chaplain of the hotel dieu during his visits. -medical help, provided free of charge by hospitalers : doctors, surgeons and sisters of charity. During the serious epidemic of 1741, the doctors residing in the town united in their efforts to halt the spread of illness. The latest methods were employed and experimented, such as inoculation against small-pox. As much as possible, by royal decree, the practitioners struggled against tabous ans spread their learning abroad, after receiving instruction themselves by specialists. This was the cas for midwives. -distribution of food by the charitable ladies' guild, who chose ten poor people each week and gave them help. Exceptionally, during serious grain shortages, the town assumed responsibility for the suppying of the markets througt the intermediary of a subsistance office. -the foundation of a charity workhouse in 1770-1771 gave work to the ablebodied, to help to feed their families during the winter and early spring. This help, providing work under state financing, was an idea that was greatly devloped by ministers at the end of the 18th. Century. The revolutionaries continued the voluntary work while recommending state responsibility for all the destitute. The different institutions in Chaumont carried on : the hotel dieu became the public hospital, the charity office became the welfare board. Abandoned children were taken under the wings of the public assistance, and girls from the country districts went to midwifery classes.
Abstract FR:
L'assistance à Chaumont au XVIIIe est la préoccupation de nombreux habitants et communautés. Les secours prodigues laissent entrevoir l'étendue de la misère humaine : -pauvreté des pères de famille au chômage en raison des crises économiques. -maladies. -malheurs des enfants orphelins et exposes dont une forte proportion de décès dans leur première année de naissance. L'assistance se fait dans quatre directions : -un secours spirituel apporte par le chapelain de l'hôtel dieu lors de ses visites. -une aide médicale dispensée gratuitement par le personnel hospitalier : médecins, chirurgiens et soeurs de la charité. Lors de la grave épidémie de 1741 les médecins de la ville joignent leurs effets pour endiguer le mal. Des méthodes d'avant -garde sont expérimentées comme l‘ inoculation de la petite vérole. Dans la mesure du possible, par volonté royale, les praticiens luttent contre les tabous et diffusent leur savoir après avoir été eux-mêmes informes par des spécialistes. Ce fut le cas pour les sages-femmes. -une distribution de nourriture par la confrérie des dames de la charité qui choisit chaque semaine dix pauvres à secourir. Exceptionnellement, lors des graves crises frumentaires, la ville prend en charge l'approvisionnement des marches par l'intermédiaire d'un bureau de subsistance. -l'ouverture d'atelier de charité en 1770-1771 permet aux valides pendant la mauvaise saison de faire vivre leur famille. Cette aide par le travail pris en charge par l'état, est l'idée forte développée par les ministres à la fin du XVIIIe. Les révolutionnaires poursuivent l'oeuvre des bénévoles en préconisant la prise en charge par l'état de tous les indigents. Les institutions chaumontaises se prolongent : l'hôtel dieu devient l'hospice public, le bureau de charité se transforme en bureau de bienfaisance. Les enfants abandonnes sont reçus par l'assistance publique, et les cours de sages-femmes sont suivis par les filles de la campagne.