thesis

Le football romain, reflet des passions politiques dans la ville éternelle

Defense date:

July 8, 2019

Edit

Disciplines:

Authors:

Directors:

Abstract EN:

Football was introduced in Rome in the 1890s. It did not spread as quickly as in the North of the country, were the industrialists financially supported the development of the football teams. In the 1920s, in Italy was gathering enough momentum to catch the attention of the politicians. Mussolini took it in hand. At that time, football seemed to be a ‘‘magical reflection’’ shaped to give the image of an indeal society.During the Years of Lead, a period where violence came back in Italy, and young peoplewere protesting, football was seen as a ‘‘natural reflection’’ of society : the political unrests spread both on the streets and in the football stadiums.Finally, Italy found some peace during the 1980s. However, since then there has been a lot of political scandals and fascism has been resurging. Football has become an ‘‘evil reflection’’ of the Italian society : violence, racism and highly visible extreme-right symbols put on display the rampang ‘underground fascism’’ in the football stadiums.

Abstract FR:

Le football a été introduit à Rome dans les années 1890. Il ne s’y développe pas aussi rapidement que dans le Nord du pays, où les industriels soutiennent financièrement le développement des équipes. Dans les années 1920, le football commence à avoir un poids suffisamment important dans le pays pour intéresser les politiciens. Il est alors pris en main par le régime de Mussolini. A ce moment-là, le football semble être un ‘‘reflet magique ’’ : il est façonné de manière à donner l’image d’une société idéale. Durant les années de plomb, qui incarnent le retour de la violence dans la société italienne, mais également le développement de la contestation juvénile, le football joue le rôle de ‘‘reflet naturel’’ de la société : les déchaînements politiques constatés dans les rues sont également visibles dans les tribunes des stades de football. Enfin, lorsque l’Italie est de nouveau pacifiée, dans les années 1980, mais que les scandales politiques sont nombreux et que l’on assiste à une certaine résurgence du fascisme, le football incarne un ‘‘reflet maléfique’’ de la société italienne : les violences, le racisme, la mise en avant de symboles d’extrême-droite permettent à ce « fascisme souterrain », bien présent dans la société italienne, de s’exposer au grand jour dans les stades de football.