thesis

Gli spazi di mendicanti e vagabondi nella Roma barocca (XVI-XVII secolo)

Defense date:

June 12, 2019

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Institution:

Aix-Marseille

Disciplines:

Authors:

Abstract EN:

Pauperism historiography have basically developed two main issues connected to each other:1) The image rich people had of the poor ones and the classification of poverty as a result of that.2) History of the politics concerning the “containment of” and the “aid to” the needy and the institutions charged with this task. Core of this historiography have been for long time Institutions, functioning of the charity policies and of repressive and assistive devices activated with the respect of some kind of poor. Nevertheless, in the last two decades several scholars have tried to further inquire poor’s action, their daily life and survival strategies enacted by them in order to escape the poverty stranglehold, especially aiming to fill documentary gaps insofar observed through a renewed use of the official sources. According to this investigation perspective in this work we focus on the daily strategies of roman beggars at baroque age, facing this thematic through the analysis of the presence of those into the urban space.The thesis hereby aims to understand which place poor people occupied in baroque Rome city life, which specific conditions brought these people living, crossing and “appropriating” specific locations rather than others. It’s with the expression “place” of the beggars, indeed, that here are intended not only the sites where they begged for alms (churches, inns, squares) but mainly town zones particularly populated by them (districts, neighborhood, borough). Geographical setting, housing features and agency into the urban space of these persons are in fact still an unexplored aspect of modern Rome’s historiography.

Abstract FR:

L’historiographie du paupérisme est essentiellement axée sur deux thématiques liées entre elles : d’une part, la perception des pauvres et la classification de la misère qui en dérivait (mendiants légitimes, mendiants illégitimes, vagabonds) ; d’autre part, l’histoire des politiques relatives au confinement et à l’assistance des pauvres, et celle des institutions destinées à cette finalité. Cependant, depuis une vingtaine d’années, des recherches ont pris en considération l’action des pauvres sur leur vie quotidienne, et les stratégies de survie adoptées pour échapper à la misère, en essayant de compenser les lacunes documentaires par une nouvelle utilisation des sources institutionnelles. Cette approche historiographique a guidé nos recherches, centrées sur les stratégies quotidiennes des mendiants romains de l’époque baroque à travers une analyse de la présence de ces derniers au sein de l’espace urbain. La thèse vise donc à montrer la « place » occupée par les mendiants et les vagabonds dans la ville de Rome et les conditions spécifiques qui amenaient ces personnes à vivre, traverser, et « s’approprier » certains lieux plus que d’autres. « Lieu » ne désigne pas seulement ici les espaces où était pratiquée la mendicité (églises, auberges, places publiques), mais également les endroits de la ville caractérisés par une évidente concentration résidentielle de pauvres (quartiers, zones urbaines et extra-urbaines). En effet, la situation géographique, l’étude des formes de logement et la capacité d’action des pauvres au sein de l’espace urbain est un aspect encore peu étudié dans l’historiographie de la ville de Rome au cours de l’époque moderne.