La Chine dans la politique extrême-orientale de Vichy, 1940-1944
Institution:
Paris 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
At the first Japanese ultimatum, on 18 june 1940, demanding the China-indoChina frontier's closing for transit of strategic equipment destinated to chiang kai-shek's troops, the tone of french-chinese relations has been given. It will vary during the next four years, just to explore the different degrees of ambiguity. The part of the colony before the war in chinese economic activity and in the China-Japan conflict, the special character of the relations between China and his ex-vietnamese vassal, finally knocks which opposed China to France in the peninsula, explain the ambiguity of french-chinese relations. Because the Vichy's far east policy consist in preservation of french sovereignty on indoChina, at the price fixed by Japanese, knocks are inevitable between french government and chiang kai-shek's. Now the french-chinese relations don't stop at the tonkin's doors. Also, consequence of four years administration of french interests in China, Vichy consented to return to local chinese authorities his settlements (Tientsin, Canton, Hankeou, Shanghai), after renoncing to his administration's rights on diplomatic quarter in Pekin and on international amoy and shanghai settlements. Otherwise, after diplomatic breaking decided by Chungking on 1er august 1943, french interests in yunnan have been confiscated. What is the place of China in Vichy's far east policy? Is there an independent and coherent chinese policy?
Abstract FR:
Un premier ultimatum japonais, le 18 juin 1940, réclamant la fermeture de la frontière sino-tonkinoise au transit du matériel stratégique à destination des troupes de Chiang Kai-Shek, le ton des relations franco-chinoises est donné. Il ne variera, au cours des quatre années suivantes, que pour explorer les différents degrés de l'ambiguïté. Le rôle joué avant-guerre par la colonie dans l'activité économique chinoise et dans le conflit sino-japonais, le caractère particulier des relations entre la Chine et son ancien vassal vietnamien, enfin les heurts qui ont opposé la Chine et la France dans la péninsule, expliquent l'ambiguïté des relations franco-chinoises. Aussi, des lors que la politique extrême-orientale de Vichy consiste à préserver la souveraineté française sur l’Indochine, au prix fixé par les japonais, des frictions sont inévitables entre le gouvernement français et celui de Chungking. Or, les relations franco-chinoises ne s'arrêtent pas aux portes du Tonkin. Aussi, résultat de quatre années de gestion des intérêts français en Chine, Vichy a consenti à restituer aux autorités locales chinoises ses concessions (Tientsin, Canton, Hankeou, Shanghai), après avoir renoncé à ses droits d'administration sur le quartier diplomatique de Pékin et les concessions internationales de Amoy et Shanghai. Par ailleurs, après la rupture diplomatique décidée par Chunkging le 1er aout 1943, les intérêts français au Yunnan ont été confisqués. Quelle est la place de la Chine dans l'Extrême-Orient de Vichy ? Existe-t-il une politique chinoise indépendante et cohérente ? Quel est le poids des acteurs de l'époque dans l'évolution des relations franco-chinoises ?