Étude des formes et des représentations de la violence dans le cinéma de genre hollywoodien des années 1970
Institution:
Paris 3Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
The conventions of the hollywood film made a convinving but unrealistic violence. We applied to describe a global genre whose the codes and the narration, continually repeated from one motion picture to the other, rather than evoke the death, on the contrary nourishes the infantile fantasy of omnipotence of the "death-rebirth" (e. Morin). It's the pompous showing of the special effects, presented by descriptive pauses, which brings on a narration of the violoence. The confrontations, structured by the principle of alternation (gunfights, chases), allow to permutate to special effects, to offer an organized aesthetics of the attraction. Perpetual elements of continuity and linking (characters, sound effects, voice off), indicating a subjectivity in spite of many points of view, founding a logical filmic space, direct spectator's look, attenuate the shocks caused by the accelerated and jerky fragmentation of the alternation. In this way, we have brought to the fore that we mustn't be talk about a "cinematographic" violence but "filmic", because, on the hand, the agression is based as much on specific codes (the "stimuli-film"9 as on extracinematographic codes (socila codes and corpus effects), and, on the other hand, the violence film isn't traumatic. A generalized suspense stes up the violence film as a huge fetish which is reassuring but not liberatong, to protect ists "infinite text".
Abstract FR:
Les conventions du cinema hollywoodien construisent une violence vraisemblable mais non pas realiste. Nous nous sommes attaches a rendre compte d'un genre global dont les codes et la narration, sans cesse repetes d'une oeuvre a l'autre, plutot que d'evoquer la mor, au contraire entretiennent le fantasme infantile de toute-puissance de la "mort-renaissance" (e. Morin). C'est l'ehibition emphatique des trucages, mise en exergue par des pauses descriptives, qui determine une narration de la violence. Les affrontements structures selon le principe d'alternance (duels, poursuites), permettent d'intervertir les trucages, de proposer une esthetique ordonnee de l'attraction. De perpetuels elements de continuite et d'embrayge (figurants, buitage, voix off), en marquants une subjectivite malgre les points de vue eclates, en etablissant un espace filmique coherent, orientent le regard du spectateur, attenuent les chocs perceptifs de la fragmentation acceleree et heurtee des "syntagmes alternes". Nous avons ainsi mis en evidence qu'il ne fallait pas parler d'une violence "cinematographique" mais filmique", car, d'une part, l'agression repose autant sur des codes specifiques (le "film-stimulus") que sur des codes extracinematographiques (codes sociaux et effets de corpus), et d'autre part, le film de violence n'est pas traumatique. Un suspense generalise erige le film de violence en vaste fetiche. Il est rassurant sans toutefois etre cathartique, perservant son "texte infini".