thesis

Louis Malle, un observateur minutieux de la société contemporaine : le "détour documentaire" et le "détour américain"

Defense date:

Jan. 1, 2006

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Institution:

Bordeaux 3

Abstract EN:

Behind what we can call the « norm » in Louis Malle’s work, namely his European fiction films, emerges the « margin », namely the « documentary detour » and the « american detour », through which the director provides an acute observation of the contemporary society, guided by a personal and sufficient distant look, and increased by an unceasing interrogation about (often set) modes of representation. So, this research firstly focuses on the documentary practice the director has exercised from the beginning to the end of his career, then on his fiction films directed in United-States. This work uses audiovisual, oral and written sources (and in particular the professional and personal archives of Louis Malle), and tends to restore the director’s art a complexity that we couldn’t see up to now (because of the weak diffusion of his documentary films and his « american » films, and because of the rare researches about him).

Abstract FR:

Derrière ce que l’on pourrait appeler la « norme » de l’œuvre de Louis Malle, à savoir ses longs métrages de fiction européens, se dégage la « marge », à savoir le « détour documentaire » et le « détour américain », à travers lesquels le cinéaste fournit une observation minutieuse de la société contemporaine, guidée par un regard personnel et suffisamment distant, et doublée d’une incessante interrogation des modes (souvent figés) de représentation. Ainsi, cette recherche se concentre dans un premier temps sur la pratique documentaire vers laquelle le cinéaste n’aura de cesse de revenir tout au long de sa carrière, puis dans un second temps sur les films de fiction réalisés par lui aux Etats-Unis. Ce travail s’appuie sur des sources plurielles (audiovisuelles, orales et écrites) et notamment sur la consultation des archives professionnelles et personnelles de Louis Malle, et tend à restituer à l’œuvre du cinéaste une complexité jusque là pas ou peu visible (du fait de la faible diffusion de ses documentaires et de ses films « américains ») et faiblement mise en avant (du fait de la rareté des travaux qui lui sont consacrés).