thesis

Les extérieurs naturels dans le cinéma français des années trente : de l'impressionnisme au réalisme poétique

Defense date:

Jan. 1, 1997

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Institution:

Paris 1

Authors:

Directors:

Abstract EN:

This aesthetics and historical approach, observed through five tripartite chapters, aims at elucidating formal analogies between painting and filming. The firstpart composed by chapters one and two brings back the developpement of impressionnism satisfying visual globalism, and which philosophy exalts natural daylight. The second part takes up cinema with chapter three dedicated to natural exteriors, effects to transition from painting to motion picture easily symbolized by Jean Renoir's film: une partie de campagne dated from 1936. Forth chapter makes clearer poetical realism concept invented as far back as 1875 thanks to theodore veron styling daubigny's pictorial work neighbouring to visual detailism. In movie it finds fame by la rue sans nom shooted in 1933 and expressing simulated structure, realistic look, more disposed to claustral phenomenon while valorizing studio. The third part made of the last and fifth chapter confronts the both styles impressionnist and realistic-poetical with a view to reveal ecological pantheism and wellbeing defence for one, then creative ideal founded on ornemental perfectionnism for the other. The conclusion confirms that realistic tradition is unchanging and tests the asceticism according which figuring nature precedes its transfiguration consecutively to space toning down. We append audiovisual supports linked to our subject, which included to the mission of museums like Orsay and Marmottan in Paris, Sceaux in Hauts-de-Seine a nearby department, promote together a genuine national patrimony.

Abstract FR:

La thèse qui s'ordonne selon un plan en cinq chapitres tripartites et qui mixe la peinture et le cinéma dans une option historico-esthétique, vise à élucider les analogies formelles entre ces deux modes d'expression. La première partie qu'occupent les chapitres un et deux fait l'historique de l'impressionnisme procédant du globalisme visuel, en rappelant le développement de sa philosophie fondée sur la lumière naturelle. La seconde partie aborde le cinéma en opérant, par le biais du chapitre trois consacré aux extérieurs naturels, la transition du tableau peint a l'image filmique qu'une partie de campagne de Jean Renoir réalisé en 1936 satisfait à merveille. Le chapitre quatre explicite le concept de réalisme poétique invente des 1875 par Théodore Veron pour qualifier l'œuvre pictural de Daubigny et, dont la connotation au cinéma confère la prédominance des scènes d'intérieur emblématiques de la structure simulée, de l'apparence réaliste plus enclin à la claustration identifiable dans la rue sans nom de Pierre Chenal en 1933, mais qui valorise le studio de cinéma. La troisième partie, se résumant à l'unique chapitre cinq, confronte les deux styles impressionniste et poético-réaliste pour révéler la propension de l'un à un panthéisme écologique au sens symbiotique et a l'apologie du bien-être, celle de l'autre à un idéal créatif certain fondé sur le perfectionnement ornemental. La conclusion confirme l'inaltérabilité de la tradition réaliste et éprouvé, à la faveur du decrescendo spatial, l'ascèse du figurer la nature précède sa transfiguration. Un appendice recense les supports audiovisuels relatifs à notre thème et, qui, ajoutes à la vocation plus classique des musées d'Orsay et Marmottan à Paris, Cceaux dans les Hauts-de-Seine, assurent ensemble la promotion d'un patrimoine national.