thesis

Le quartier canonial de la Cathédrale Saint-Etienne de Toulouse

Defense date:

Jan. 1, 1993

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Institution:

Toulouse 2

Directors:

Abstract EN:

The canon's quarter of the Saint-Etienne cathedral in Toulouse was entirely destroyed in the period extending from 1799 to 1862. Both an archeological and archivistic investigation shows that it is possible to rediscover its constitutive elements. It was located north of the town, against the rampart and near the city's three ancient doors. The original episcopal buildings teak the place of a ritual site of the early empire period. In 1703, the bishop Isarn reformed the chapter which counteol twelve members and was under the orders of a provost. At the end of the XIth century, the bishop undertook a reconstruction of the cathedral (three naves completed elevations of these buildings’ have been studied. Towards 1100 intervened the erection of the cloister which was built after the Moissac type (alternances of single and double supports, median and angle pillars with capitals) : it is the biggest canonical cloister of the south of France, and the earliest. At the same time were built the canon's community buildings, on the eastern side of the cloister, and backed against the rampart. This very exceptional group of buildings corresponded to an overall scheme

Abstract FR:

Le quartier des chanoines de la cathédrale Saint-Etienne de Toulouse a été entièrement détruit entre 1799 et 1862. Par une enquête archéologique et archivistique, il est possible d'en retrouver les éléments constitutifs. Il était situé au nord de la ville, contre le rempart et à proximité de l'une des trois portes antiques de la cité. Le groupe épiscopal primitif a repris l'emplacement d'un ensemble culturel du haut empire. En 1073, l'évêque Isarn réforme le chapitre des chanoines, qui compte douze membres et est dirigé par le prévôt. A la fin du 11e s. , l'évêque entreprend la reconstruction de la cathédrale (à trois nerfs achevées par un massif occidental, et un chevet probablement tripartite) : de larges élévations en ont été étudiées. Vers 1100 intervient l'édification du cloitre qui reprend comme modelé celui de Moissac (alternance de supports simples et doubles, piliers médians et d'angle avec reliefs). Dans le même temps sont élevés les bâtiments communs des chanoines, à l'est du cloitre et adosses au rempart. L'ensemble, tout à fait exceptionnel, répond a un projet global et est achevé vers 1140. Les chanoines, à partir de la seconde moitié de 12e s. , habitent dans des maisons situées dans l'enceinte claustrale; elles ont un statut juridique particulier ; elles sont largement rebâties après le 17e s. ; deux seulement subsistent. Les chanoines sont enterrés en majorité dans le cloitre.