thesis

Parlement de Toulouse : la société parlementaire au Grand Siècle, les expressions profanes de la commande privée (de 1610 à 1680 principalement)

Defense date:

Jan. 1, 2001

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Institution:

Toulouse 2

Directors:

Abstract EN:

After one half-century for significant university work, concerning the Parliaments of France and because research relating to the personnel of these institutions remains still very few, it seemed convenient to propose a reliable analysis of the cultural and artistic uses of a Particular legal oligarchy, limited to the only concept of order, in a space of dynamic and varied trades of art. It is thus here the parlementary company which is offered to our knowledge in a seventeenth century badly known, because ritually compared to the following which does not cease misleading dangerously. Therefore new, respectful criteria of mentalities passed, will try to determine the objective reality of the recourse to the goods and cultural or assimilated services, in a world between nobility and middle-class, subjected to many legal and social constraints. In spite of an eulogistic reputation which the multitude of the found notarial acts confirms which difficulty, this civil and deprived order remains foreign with any adequacy between real parlementiary fortunes and cultural consumption ; moreover, this order reduced to the chapters of the represnetation in the honourable exercise of the load and town subsistence could only escape a certain legal systematisation confirm the contracts of company, means of guarantee and credit, convenient in the field of the recourse, but misleading on the real identity of the speakers. To also add with the levelling mood of the advisers their discretions, organized and therewere hold obviously a particular company for a specific, limited and complex order, but very far off Maecenas.

Abstract FR:

Après un demi-siècle de travaux universitaires significatifs concernant les parlements de France et parce que les recherches relatives aux personnels de ces institutions demeurent encore peu nombreuses, il semblait opportun de proposer une analyse fiable des usages culturels et artistiques d'une oligarchie judiciaire particulière, limitée à la seule notion de commande, dans un espace de métiers d'art dynamiques et variés. C'est donc ici la société parlementaire toulousaine qui s'offre à notre connaissance dans un 17e siècle localement mal connu parce que rituellement assimilé au suivant, ce qui ne cesse de tromper. Aussi des critères nouveaux, respectueux des mentalités passées tenteront de cerner la rélaité objective d'un recours aux biens et services culturels ou assimilés, dans un monde entre noblesse et bourgeoisie, soumis à de nombreuses contraintes juridiques et sociales. En dépit d'une élogieuse réputation que confirme difficilement la multitude des actes notariaux retrouvés, cette commande civile et privée demeure étrangère à toute adéquation entre fortunes parlementaires réelles et consommation culturelle ; de plus cette commande réduite aux chapitres de la représentation dans l'exercice honorable de la charge et de subsistance citadine ne put échapper à une certaine systématisation juridique que confirment les contrats d'entreprise, moyens de caution et de crédit, commodes sur le plan des recours mais bien trompeurs pour l'identité réelle des intervenants. Rajouter aussi à l'humeur égalitaire des conseillers, leurs discrétions organisées, et nous tenons là évidemment une société particulière pour une commande spécifique, limitée, complexe et réfractaire à toute idée de mécénat.