La propagande extérieure de la France pendant la première Guerre mondiale : l'exemple de quelques neutres européens
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Paris 1Disciplines:
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Abstract FR:
Cette étude est divisée en trois grandes parties. La première porte sur la lente mise en place de l'organisation des services français, tandis que l’Allemagne avait pris l'initiative en matière de propagande. Ce furent d'abord des bonnes volontés privées, laïques ou confessionnelles qui tentèrent de riposter, puis le Ministère des Affaires Etrangères. Début 1915, un embryon d'organisation fut constitué au Quai d'Orsay parallèlement aux efforts d'autres services publics. Début 1916, toutes ces activités furent concentrées en un organisme unique: la maison de la presse. La deuxième et la troisième parties peuvent être considérées comme des études de cas présentant l'action de la propagande française chez certains neutres européens voisins des empires centraux. On peut distinguer deux grandes catégories de pays neutres: ceux qui entrèrent dans le conflit (Italie, Bulgarie, Roumanie, Grèce) pour des questions territoriales plus que sous l'effet de la propagande étrangère et ceux (Danemark, Norvège, suède, Pays-Bas, Suisse) qui ne se départirent pas de leur neutralité. La propagande française s'y exerça pratiquement de la même façon avec les mêmes thèmes et les mêmes techniques. Notons, cependant, l'action subversive menée en Allemagne à partir du Danemark, de la Suisse, des Pays-Bas. Au total, il est très difficile de mesurer l'impact de cette propagande. Si le bilan semble mince, cette véritable arme auxiliaire n'en a pas moins contribue à la victoire en renforçant le moral de nos amis a l'extérieur, en désagrégeant celui de nos adversaires.