thesis

La politique de la municipalité de Versailles : 1875-1919

Defense date:

Jan. 1, 1998

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Institution:

Paris 4

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

The evolution of the royal city, as well as its modernization, is well perceptible during this half-century demarcated by two wars. The borough councils must resolve several dilemmas. Versailles, the Seine-and-Oise prefecture, is hardly fifteen kilometers far from Paris. It wants to keep its character of a residential suburb, and upper-middle-class, without becoming a dormitory town. Close and different, such could be its slogan. The municipality wines the guess growing while keeping her originality. Development of peripheral districts is growing about 1890. Public buildings are renovated. Several forms are opened and the town-hall is completely rebuilt in 1900. Equal budgets make possible these necessary public works. The district center is reconsidered in order to become more beautiful by keeping its fancy buildings. The people-growing is low but unceasing. The garrison is representing a substantial contribution of people although regiments are sometimes remaining less three years. The city is neither agricultural nor industrial. Some workshops, shopkeepers, cannot be enough for the place wealth. Pensioned people, investors and leading-citizens are guarantying the future. All of them enjoy festivals. Receptions recall the splendors of the past and symbolize the diplomatic and cultural functions of the present city.

Abstract FR:

L'évolution de la cite royale, ainsi que sa modernisation, sont bien perceptibles pendant ce demi-siècle délimité par deux guerres. Les conseils communaux doivent résoudre plusieurs dilemmes. Versailles, préfecture de Seine-et-Oise, est à peine distante de quinze kilomètres de Paris, elle tient à conserver son caractère de banlieue résidentielle et bourgeoise, sans devenir un faubourg de la capitale ou une ville-dortoir. Proche mais différente pourrait être sa devise. La municipalité gagne le pari de se développer tout en cultivant son originalité. La viabilité et l'aménagement de quartiers périphériques s'intensifient vers 1890. Les bâtiments publics sont rénovés. Plusieurs classes s'ouvrent et l'hôtel de ville est totalement rebâti pour 1900. Des budgets équilibrés permettent ces indispensables réalisations. Le centre-ville est repensé pour s'embellir en gardant ses immeubles cossus. L'augmentation de la population est faible, mais constante. La garnison constitue un apport non négligeable d'habitants, bien que les régiments demeurent quelquefois moins de trois ans sur place. La métropole n'est ni agricole ni industrielle. De petits ateliers, quelques commerçants et des entrepreneurs ne peuvent suffire à la richesse du site. Celle-ci est assurée par les retraites, les rentiers et les notables qui garantissent l'avenir. Tous goûtent les fêtes et les réceptions. Elles rappellent les splendeurs passées tout en symbolisant le rôle diplomatique et culturel de la cité d'aujourd'hui.