La perception américaine du problème palestinien (1987-1992)
Institution:
Paris 4Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Pas de résumé disponible.
Abstract FR:
La présente thèse s'appuie essentiellement sur mes traductions des textes officiels disponibles en France ; ceux-ci sont éclairés par les mémoires des présidents et secrétaires d'État ainsi que par de nombreuses analyses surtout anglo-saxonnes. La perception américaine du problème palestinien est marquée par deux constantes : la défense prioritaire de l'intérêt national des États-Unis et le soutien inconditionnel à l'État d'Israël considéré comme une donnée de base dont l'origine n'est pas mise en cause. Pour réaliser ces objectifs, a été lancé, peu après 1967, un processus de paix sous la responsabilité de la Maison Blanche. En modifiant l'environnement hostile à Israël, il devrait conduire à la reconnaissance de ce dernier par les autres pays arabes. A partir des résolutions 242 et 338, il s'agit de poursuivre les changements initiés à Camp David en 1978. La relation singulière qui existe entre les deux États, longuement étudiée ici, s'est renforcée entre 1987 et 1992. Les États-Unis finissent toujours par se plier au cadre opérationnel défini par le premier ministre israélien : plan Shamir en 1989, lettre d'invitation à la conférence de Madrid en 1991. Le problème palestinien est donc soumis à deux priorités étrangères à la nature de la question palestinienne elle-même.