Abstract FR:

A partir du foisonnement des mouvements artistiques de l'après guerre, la IVème République et les institutions liées aux Beaux-Arts en France, se sont efforcées de soutenir et d'encourager les artistes peintres, cartonniers et verriers de plus en plus partages entre les formes d'expressions d'un art vivant, aussi différentes que le figuratif ou l'abstrait, le réalisme socialiste, le renouveau de l'art sacre, ou encore les « réalités nouvelles ». Inauguré en 1947, le Musée National d' Art Moderne de Jean Cassou nous apparaît comme une réalisation exemplaire qui s'est efforcée d'acquérir, puis d'encourager par de nombreuses expositions, les diverses oeuvres de l'art vivant, en élargissant ses acquisitions au-delà des seuls « Grands Maîtres ». Cette étude s'est particulièrement efforcée de témoigner de la place que l'Etat occupa durant ces années dans la diffusion de l'art vivant, tant auprès des nombreux musées des beaux-arts, que des mairies, des bâtiments publics, des ambassades et des fréquentes expositions d'art tenues a l'étranger, ce qui finalement reflète largement la vitalité de l'art vivant en France durant ces quinze années d'après-guerre.