Archéologie de l’ambre en Méditerranée et en Orient ancien, aux âges du Bronze et du Fer : contextes de découverte, productions et destinations
Institution:
Rennes 2Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Many amber items have been released by the Archaeological Searches in the East and Mediterranean World. Far more than a source for Jewelry History, they contribute to enlarge our knowledges and considerations regarding technical know-how, artscraft and exchanges during the proto-historic times (from IIIrd millennium to Ist millenium B. C. ). This inquiry has enabled to gather many archaeological data. The first part of this thesis emphasizes on amber origin and the european and eastern deposits where it could come from. Then the thesis analyses the written datas with a historiography of amber researches. In the second part, the thesis sets out places like necropolis, sanctuaries, treasures, wreckages, where amber beads and ornaments, combined with golden, ivory, lapis lazuli or bronze, were found. In this part, we find datas belonging to the Ancient Egypt, Mesopotamia, Aegean World, Greece, Magna Grecia, Etrury. This work is in the prism of many social and scientific sciences, since it combines archaeometrical and paleo-environnemental datas, this in order to put into more light the nature of exhumated amber. The last part analyses production, circulation and destination of amber statues and jewels. The typologic study reveals mediterranean and eastern productions.
Abstract FR:
Quantités d’objets en ambre ont été livrés par les fouilles archéologiques en Orient et dans le monde méditerranéen. Au-delà de la source qu’ils constituent pour l’écriture de l’histoire de la parure, ils contribuent à élargir nos connaissances et nos réflexions sur le savoir-faire technique, les artisans et les trafics des périodes protohistoriques (du IIIème au Ier millénaire avant notre ère). Cette enqute nous a permis de réaliser un catalogue des données archéologiques. La première partie de cette thèse met en lumière l’origine de l’ambre et les gisements d’ambre européens ou levantins. Ensuite, elle propose une analyse des sources écrites accompagnée d’une historiographie des recherches effectuées sur l’ambre. L’étude présente dans une seconde partie, une synthèse des contextes de découverte (nécropoles, sanctuaires, trésors, épaves sous-marines) dans lesquels des perles ou des pendentifs d’ambre, combinés à des éléments en or, ivoire, lapis-lazuli ou bronze, ont été exhumés. Cette partie concerne des données archéologiques propres à l’Egypte antique, à la Mésopotamie, au monde égéen, à la Grèce, la Grande Grèce et l’Etrurie. Ce travail s’inscrit dans une perspective pluridisciplinaire puisqu’il associe des données archéométriques et paléoenvironnementales, afin de s’interroger sur la nature des ambres exhumés. La dernière partie analyse la production, la circulation et la destination des statuettes ou des parures en ambre. L’examen typologique des objets mets en évidence des productions méditerranéennes et orientales