thesis

Le parti socialiste S. F. I. O. Confronté à la guerre d'Algérie (1954-1958)

Defense date:

Jan. 1, 1988

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Institution:

Reims

Disciplines:

Abstract EN:

In 1954, the S. F. I. O. . Took place in the centre of the french political area, owing to his strength, cohesion and arbitral behaviour towards extremisms. But, as well as the institutions of the country, the socialists felt their position abrading. When the algerian events became clearly a national independence war, in 1955, the socialists decided to take in hands the restoration of peace. The S. F. I. O. Is a preference observation subject: by the study of his reactions upon the war, the analyst can discover why the french are nowadays so fascinated and puzzled by these dark events. Nevertheless, the processing of this matter is difficult. The socialist party, as array of the power's duty, carried his distorting and filtering point of view on reality, simply because his purpose was to modify the situation. A combination of several means of analysis is necessary to measure the distance between speeches and the events that speeches were handling. This history appears consequently as a particular kind of crisis: not a break, a split; not a destruction, a removing of the S. F. I. O. From central to outlying position, of the power from the parliament to the executive, of the speech from rhetoric to proclamation, of the party from recognition to defence of the national consensus, of the charism from molletism to gaullism. That crisis did'nt resolve, but set problems: what about the republic without empire ?. . .

Abstract FR:

La S. F. I. O. . était, en 1954, au centre de la vie politique française, par sa force, sa cohésion et par la posture d'arbitre entre les extrêmes que les socialistes campaient volontiers. Mais, comme le régime en vigueur, elle était en perte de vitesse. Quand les évènements d'Algérie prirent la tournure d'une guerre d'indépendance nationale, les socialistes se décidèrent a prendre en main la tache de rétablir la paix. La S. F. I. O. . Est un lieu d'observation privilégie: en étudiant comment elle réagit à la guerre d'Algérie, il est possible de découvrir pourquoi les français sont de nos jours fascines et perplexes devant cette période qui leur est si obscure. Le traitement de ce sujet reste délicat: le parti socialiste, comme appareil d'exercice du pouvoir, a imposé sa vision déformante et filtrante de la réalité, par le simple effet de sa volonté de modifier la situation. Il faut donc un ensemble d'outils d'observation et d'analyse, qui permette de mesurer la distance entre la pensée et le réel, le signifiant et le signifie, le discours et les évènements qu'il traite. Cette histoire apparait alors comme celle d'une crise d'un type particulier: non pas rupture, mais scission; non pas destruction, mais déplacement de la S. F. I. O. . Du centre à la périphérie, du pouvoir depuis le législatif vers l'exécutif, du discours de la rhétorique a la déclaration, du charisme depuis le mollétisme vers le gaullisme, et du parti de la légitimation a la défense du consensus national. . .