Le Blésois entre la fin de l'Ancien Régime et le Second Empire
Institution:
Paris 10Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
We have studies three small rural communities in the Blois area - a fertile plateau, a wet plateau and the valleys - 30 communes in total, dating from the revolution and the second empire. The population is made up primarily of peasants - about three quarters of the total, but craftsmen and tradespeople make up a quite significant proportion one a sixth or one a fifth. The number of inhabitants increased until the end of the last century. Great progress has been made in agriculture. The scythe has replaced the sickle. Animal husbandry has improved, due to cross - breeding with foreign animals. However, the peasants lacked credit facilities. The country people are better fed. White bread, made from wheat, is their staple diet. Their houses are often slums. As far as health is concerned, progress has been rapid vaccination is widespread. Doctors are gradually replacing health inspectors, trained midwives are replacing the old women who used to help give birth. The death rate has fallen considerably. An increase in the number of believers has been noted during the second empire and the restauration. At the end of the latter period, the number of ordinations reached a record number. However, Jesuit missionaries, because of their intransigence have antagonized their followers. The "Guizot" law has allowed a great leap forward to be made in primary education. Another great stride has been made. The republic has reached the villages. By 1848, there is universal suffrage. This population under the second empire was to make even more progress.
Abstract FR:
Nous avons étudié trois petites sociétés rurales du blésois : plateau fertile, plateau humide, vallées-en tout 30 communes de la révolution au second empire. La population est composée surtout de paysans, les trois-quarts environ. Mais les artisans et commerçants en forment une partie non négligeable, le sixième ou le cinquième. Le nombre des habitants s'accroit jusqu'à la fin du demi-siècle. Il y eut des progrès dans l'agriculture : la faux remplace la faucille - l'élevage s'améliore grâce a une meilleure nourriture (prairies artificielles) et aussi grâce au croisement avec des races étrangères. Mais les paysans manquent d'établissements de crédit. Les ruraux se nourrissent mieux. Le pain blanc de froment est la base de leur alimentation. Les salariés dépensent à peu près deux tiers de leur gain pour se nourrir. La maison est encore souvent un taudis. Dans le domaine de la sante, les progrès sont rapides : la vaccine se répand - les médecins remplacent petit à petit les officiers de sante - les sages-femmes instruites remplacent petit à petit les matrones. Le taux de mortalité baisse considérablement. On constate un regain de la foi sous l'empire et sous la restauration. A la fin de cette dernière, le nombre d'ordinations atteint un chiffre record. Mais les missionnaires avaient par leur intransigeance indispose les fidèles. Un grand progrès : la loi Guizot permet à l'instruction primaire de faire un bond en avant et un autre grand progrès : la république arrive au village. En 1848, c'est le suffrage universel. Ce monde va connaitre avec le second empire et la troisième république de nouveaux progrès : ce sera une civilisation nouvelle.