thesis

Recherches sur la sociabilité en Bas-Berry au XVIIIe siècle (confréries, bachelleries, loges maçonniques. . . )

Defense date:

Jan. 1, 1998

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Institution:

Tours

Disciplines:

Abstract EN:

This research is devoted to the study of various aspects of sociability in Bas-Berry (Indre) in the 18th century. It focuses on traditionnal associations, such as confraternities or young people's societies, but also on more innovative ones as free-masons' lodges. More informal, but very much identity-minded gatherings are analysed as well, for example parochial fetes and seigniorial honorific ceremonies. Confraternities, which had a very popular recruitment, are characterized by a great stability, as they fullfiled the role of representing local populations. Likewise, parochial fetes and seigniorial ceremonies enjoyed the same stability. On the other hand, young people's societies seemed to be more fragile. As for masonic lodges, which were very active, they only concerned a narrow elite of noblemen and bourgeois. The French revolution was a major upheaval as far as all these societies are concerned, and a lot of them disappeared during its radical phase. The influence of confraternities however is still felt, namely in its bearing on the religious policy of the new authorities.

Abstract FR:

Cette recherche est consacrée à l'étude de divers aspects de la sociabilité en Bas-Berry (Indre) au XVIIIème siècle. Sont évoqués des rassemblements sous forme d'associations traditionnelles telles les confréries ou les bachelleries des jeunes mais aussi d'autres plus novatrices comme les loges des francs-maçons. Des regroupements plus informels mais fortement identitaires sont analyses comme les "assemblées" et les cérémonies honorifiques seigneuriales. Les confréries, très populaires dans leur recrutement, se caractérisent par une grande stabilité, là ou elles assumaient la représentation locale des populations. Il en va de même des "assemblées" et des hommages seigneuriaux. En revanche, les associations des jeunes paraissent plus fragiles. Quant aux loges maçonniques, fort actives, elles n'ont regroupé qu'une étroite élite de nobles et de bourgeois. La révolution française bouleverse tous ces regroupements dont beaucoup disparaissent pendant sa phase radicale (1792-1794). L’influence des confréries se fait toujours sentir notamment à propos de la politique religieuse des nouvelles autorités.