La doctrine de l'imitation dans l'architecture française dans la première moitié du dix-neuvième siècle : du néo-classicisme au romantisme à travers l'œuvre de Louis-Hippolyte Lebas (1782-1867)
Institution:
Paris 4Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
Our study aims to explore the process of that particular creation that is derived from the classical models, that one of its principles is particularly associated with the doctrine of imitation. Using as a base of references the work of a. C. Quatremère de Quincy, relevances is made to the principles of the architectural creation of the period. Special attention is also given to associate the key architectural issues of the era using as a yard-strick the work of Louis-Hippolyte Lebas (1782-1867). His architectural work is a typical example of neoclassical tradition. Professor of the Ecole des Beaux-arts and director of one of the most i important private schools of architecture in Paris, he contributed to the formation of the major architectural personalities of the next generation.
Abstract FR:
Dans notre recherche nous avons voulu explorer le processus de la création architecturale qui s'inspire des modèles de l'antiquité classique et dont le principe est particulièrement lié à la doctrine de l'imitation. Dans l'ensemble de l'œuvre de Quatremère de Quincy, principal théoricien de la doctrine de l'imitation pendant la première moitié du XIXe siècle, nous avons voulu privilégier certains passages qui rendent, nous semble-t-il, intelligibles les principes de la création architectural de cette période. Enfin, nous tacherons de cerner les points du débat architectural à travers le parcours de Louis-Hippolyte Lebas (1782-1867). Son œuvre architecturale s'inscrit dans la tradition néo-classique et se développe dans une période caractérisée par la lutte entre les principes du néo-classicisme et les idées de changement. Il fut professeur à l'École des Beaux-Arts et il dirigea l'un des plus importants ateliers de Paris, où il forma les principaux protagonistes de la génération à venir.