thesis

Art et histoire religieuse en Chine et en Asie centrale : réflexion sur les travaux : suivi deTemps et icônes : étude sur l'attestation d'évidence de l'expérience pure bouddhique et la Présence

Defense date:

Jan. 1, 1998

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Institution:

Paris 4

Authors:

Directors:

Abstract EN:

The thesis consists in two studies. The first one, titled "Art and religious history in China and in Central Asia" is a reflexion about these special histories: the Chinese painting and, in a large sense, the Buddhist art in "high Asia". They are here considered in successive questions:"stories" and history, the "fine arts tradition" and the history of the art, and the Buddhist historiography the conclusion of this study is that the history of the pictorial practice in China is widely dependent on the historicity of a criticism literary tradition on painting, written by and for painters and amateurs. To this relatively clear position contrasts the research on Buddhist art, particularly in Central Asia (Serindia). This world of oasis on the silk route defies the synthesis of some pertinence we demonstrate that it is, nonetheless possible to find out coherence between these sites, according to the fact that one considered the common aspects of the Buddhist doctrinal truth. The second study "time and icons" is a thesis concerns by the particular apperception of the time, as the central question resulting of the preaching of law. This pure buddhistic experience as we name it, is largely specific and original, even in the Indian cultural environment. It consists in a dramatic substitution of a temporality mode to the belief in the power of the speech or word, of brahmanical tradition. This particular temporality being nothing else that the instant, as the "essence" of the time and gift of the enlightenment knowledge. The thesis expounds that the Buddhist icons are essentially conceived as evidence testimony of the path of deliverance as well as of the presence.

Abstract FR:

La thèse présentée se compose de deux parties. "Art et histoire religieuse en Chine et en Asie centrale" est une réflexion sur ces histoires particulières que sont celles de la peinture chinoise et de l'art bouddhique, au sens large, en haute Asie. Elles sont ici envisagées dans les cadres successifs de l'historiographie et du "récit" historique original de l'histoire de l'art et de la "tradition des beaux-arts", enfin, des historiographies bouddhiques. Il ressort de cette analyse que l'histoire de la pratique picturale en Chine est largement dépendante de l'historicité d'une tradition critique et esthétique écrite par et pour des peintres et des amateurs. A cette position relativement claire s'oppose l'approche de l'art bouddhique, notamment en Asie centrale (Serinde). Ce monde des oasis, des cités-états le long de la route de la soie est un défi à la synthèse de quelque pertinence. Nous montrons qu'il est néanmoins possible de retrouver des cohérences entre ces sites, qui préfigurent rayonnement de la doctrine en Chine, en se fondant sur les aspects communs de la vérité doctrinale. La seconde étude "temps et icone" est une thèse traitant de l'aperception particulière du temps, telle que cette question centrale se dégage de l'enseignement du buddha. Cette expérience pure bouddhique telle que nous l'interprétons est en ceci particulière, même pour le monde indien où elle a été formulée, qu'elle substitue à la croyance en la parole et ses puissances de tradition brahmanique, une modalité temporelle de l'instant du temps dans son "essence", donatrice de la connaissance d'éveil. La thèse exposée est que les icones (entendu qu'il s'agit de toutes formes d'images) sont, avant toute autre déviation piétiste, des attestations d'évidence de la vérité du chemin de la délivrance et de la présence.