thesis

Philippe Hiquily : des années soixante à nos jours

Defense date:

Jan. 1, 1997

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Institution:

Paris 1

Authors:

Directors:

Abstract EN:

Philippe Hiquily (born 1925) enter the army 1945. After being wounded and ill in Indo-China, he is demobilized 1948. He enter at the beaux-arts in paris where he dicovers metal sculpture in 1953. He hammers in iron some figurines with exagerated and sharped forms since 1957. His work remains based on this principles and also on the human figure without giving up abstract searches. Humour and mockery are constant. Since 1954, a found object is combined into a sculpture. Hiquily still uses this type of "collage". He also has insert mechanist preoccupations, movement researchs and various bases in his work which place him in the middle of the Paris- Ian vanguard. Hiquily has support the influence of african art, Gonzalez and Germaine Richier (met through Robert Müller). She will oppen him the doors of the salon de mai and introduce him Alain Jouffroy (still his best biographer). Jouffroy will show the three centers of the Hiquilyan production: erotism, humour, movement. Hiquily produces only unique works in iron and in brass since the second part of the 60's. The following years he will enlarge his production with monumental pieces in steel and some"design" objects all realized in brass. During the 80's, patrice Trigano push him to produce bronzes edited by bocquel which touch a different public. Hiquily has produced series of works, rarely knowingly, but little by little and corresponding beyond the time. His work remains experimental and every work is first designed on paper. This study is completed with long interviews, a critical compilation, a very complete bibliography, some indexes and a register for the hiquilyan works, a short biography, a list of the private and public collections with hiquilyan objects and a chapter about the auctions sales since 15 years, and a big catalogue of selected works (all described, reproduced and analysed).

Abstract FR:

Philippe Hiquily (né en 1925) s'engage dans l'armée à la libération. Après avoir été blessé et malade en Indochine, il est démobilisé en 1948. Il entre aux beaux-arts à Paris où il découvre la sculpture du métal des 1953. Il forge dans le fer des figurines aux formes soufflées et pointues à partir de 1957. Son œuvre reste fidèle à ce principe, ainsi qu'à la figure humaine, sans renoncer à des recherches abstraites. Humour et dérision sont de rigueur et des 1954, un objet trouve est intégré à une sculpture. Hiquily pratique toujours ce type de collage. Il a compris dans son travail également des préoccupations mécanistes, des recherches de mouvement et des socles très variés qui le placent au cœur de l'avant-garde parisienne. Hiquily a subi l'influence de l’Afrique, de Gonzalez et de Germaine Richier rencontrée par le biais de Robert Müller. C'est Richier qui lui ouvrira les portes du salon de mai et lui présentera Alain Jouffroy, de loin l'écrivain le plus prompt à écrire sur son travail. C'est lui qui définira les trois pivots de l'œuvre hiquilyenne : l'érotisme, l'humour, le mouvement. Hiquily ne produit que des pièces uniques en fer, puis en laiton dès la seconde partie des années soixante. Au cours des années suivantes il élargira le champs de ses activités par des pièces monumentales en acier (pour le 1%) et par des meubles et des objets forgés dans le laiton. Au cours des années quatre-vingt, Patrice Trigano le pousse à produire des bronzes édités chez Bocquel qui ont réussi à toucher un public différent tout en doublant le nombre existant de ses sculptures. Petit à petit, Hiquily a produit des séries, pas toujours sciemment, qui se répondent au-delà du temps. Son travail reste expérimental et chaque œuvre est précédée de recherches sur papier. Cette étude est complétée par de longs entretiens, une fortune critique, une bibliographie très complète, des index et un registre des titres des œuvres.