thesis

Essai philologique pour l'étude comparée d'une poïétique : les arts aux salons des XX et de la Libre Esthétique (Bruxelles, 1884-1914)

Defense date:

Jan. 1, 1998

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Institution:

Paris 4

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Abstract FR:

A Bruxelles, en octobre 1883, une vingtaine d'artistes, autour d'Octave Maus, co-signent la charte d'une future organisation qui allait s'avérer être un des lieux les plus représentatifs de l'art européen avant-gardiste. En effet, durant trente années consécutives (jusqu'en 1914), le groupe des XX (devenu Libre esthétique en 1893) s'emploiera à organiser des expositions annuelles, doublées d'un cycle de conférences, puis des 1888, d'un cycle de musique nouvelle où de nombreuses œuvres furent auditionnées en première mondiale. Les peintres, sculpteurs et tous les artistes intervenants, provenaient de divers pays même si la Belgique et la France étaient encore les plus représentés. Ils affichaient ainsi ouvertement leur désir de synesthésie, en créant de telles conditions de proximité entre les arts. Notre travail s'est employé à rechercher ces points de contact entre les œuvres présentées aux salons des XX et de la Libre esthétique et relevant de catégories artistiques différentes. Nous avons désiré élaborer une méthodologie d'analyse comparée interartielle et avons conséquemment établi quelques outils instaurant des équivalences, nous facilitant le travail analogique. Parallèlement, nous avons cherché à insérer les pratiques de nos artistes dans une époque, dans un contexte, social, théorique et philosophique essentiellement. C'est ce qui nous amena à étudier le comportement du corpus d'œuvres sélectionnées, tant musicales que picturales, sculpturales ou littéraires, relativement à quatre grandes notions : la volonté, le travesti, la rétractation, la réceptivité. Celles-ci nous paraissaient être, en effet, assez représentatives de l'époque et nous avons pu dégager quelques constantes. D'une part, le principe de réitération, d'autre part, celui du décalage ou de la contradiction, assez symptomatique de l'époque. Les XX et la Libre esthétique étaient donc en tous points, parfaitement intégrés au paysage culturel ambiant.