Image et construction : ébauche d'une esthétique de l'image de synthèse
Institution:
Paris 8Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
What is a data-driven image? we asked it while the common use of data-driven images through the whole space of media make people blind to their matter. So, commercial works published from 1983 to 1996 were challenged to art works, and specially painting works. We sketch two hypothesis using aristote's rhetoric as investigation method. The first model is the angel: computer images are interfaces between sensible world and intelligible world. The second one is the cast: images are sensitized meshes that take over objects to reveal them, lead and change me into a sensible subject. However, studies show that 3d-simulating images can be described by a plane model as alberti did it in de pictura. Then, the right goal is not to find a travel from me to numeric models, but to ask what does images emerging into conscience? thus, the flesh of images are to be observed for distinguish elements and figures as the angelic performers, the lowest soliciting movements of a ride, a simulated dolphin which does like this person as alberti described. 2d-pixels and 3d-particles are such angels who both help to understand images and constitute its flesh. This show facing ours eyes blurs the pure reason into the tissue of the sensible. From ours eyes to the bodies or to the non-bodies (particles), the same blurring space is stretched.
Abstract FR:
Qu'est-ce qu'une image de synthese ? nous avons pose cette question au moment meme ou l'image de synthese echappait a la perception de chaque jour en occupant totalement l'espace ou se diffusent les images, et recueilli le corps de notre etude dans la production commerciale publiee depuis 1983 jusqu'a 1996, que nous avons confrontee a d'autres champs artistiques, notamment la peinture. En prenant la rhetorique d'aristote comme methode d'investigation, nous avons esquisse une double hypothese: un modele de l'ange qui depeignait l'image de synthese comme l'interface entre le monde sensible et le monde intelligible, et un modele de l'empreinte qui decrivait l'image comme une surface revelatrice qui se substituait a l'objet pour le reveler et a mon controle pour m'affirmer en tant que sujet sensible. L'etude montrait que l'image de synthese, meme tridimensionnelle, pouvait se decrire par un modele de la surface dont nous avions trouve des composants dans le traite de pictura d'alberti. Il fallait non pas constater un transport entre moi et le monde du modele, mais ce qui le permettait, poser la question: qu'est-ce qui faisait emerger l'image a la conscience ? nous devions alors envisager la chair de l'image et par-dela distinguer des simples et des figures particulieres : les acteurs angeliques, comme ces infimes sollicitations dans les mouvements rebrousses de la trajectoire d'un ride ou un dauphin cybernetique agissant comme ce quelqu'un dont avait parle alberti. Les pixels plans de l'ecran ou les menus polyedres des particules se revelerent comme autant d'anges intercedant a fleur des sensations pour ouvrir l'image a l'entendement tout en formant sa chair. Prise dans celle du monde, cette chair s'offrait au regard afin de dissoudre la raison pure du modele dans le tissu du sensible. Entre le regard et les corps ou les non-corps (les particules), il y avait la meme zone de flou.