thesis

L'activité des Bureaux d'études Henri Chomette en Afrique de l'Ouest depuis 1948

Defense date:

Jan. 1, 1998

Edit

Institution:

Paris 1

Authors:

Directors:

Abstract EN:

Henry Chomette's work started ten years before the independences of most West African countries and was still blossoming before the middle of the nineties. The dimension and the impact of the african legacy in architecture could be the definition of Henry Chomette's offices device called "bureaux d'etudes Henri Chomette". The continuous work of his 23 agencies all over Africa and its approach of the culture for more than 45 years gave a special imput to his goal which main purpose was to give an architectural identity to the new countries through their own architecture made of local materials (stones, wood, adobe. . . ). He deployed exceptionnal skills in the use of these local materials and in devising innovative ways of using these materials which gave a new meaning to vernacular architecture. This modern architecture built by Chomette's offices was far from being flashy, expensive, resource extravagant. It was being economical and very fonctional without being cheap at all. His approach was considered to be very innovative at times when international style in architecture and urban planning seemed to be the immediate solution for african cities with an important urbanization rate regardless of their environment and their social and economical specificities. From public buildings to private houses, from urban planning to the construction of bridges and airports, from embassies to dwellings, from industrial complexes to hotels, he showed, over the years some mastery in the art of dealing with african turban population. Independant architect, he settled in africa during the colonial era after winning a contest for the imperial palace of Ethiopia in 1948.

Abstract FR:

L'activité des bureaux d'études Henri Chomette en Afrique de l'ouest débute avant les indépendances à un moment crucial où sont timidement mises en place des mesures économiques, politiques et sociales en faveur des populations africaines. La période coloniale a engendré un eclectisme au niveau de la typologie des édifices publics et des édifices d'habitation tourne vers des styles néo-classiques ou régionalistes français en décalage avec l'environnement et le climat africains. Dans les années 1950, l'action des architectes et urbanistes est déterminante pour l'avenir de villes Comme Dakar et Abidjan dont le taux d'urbanisation croit démesurement. La plupart de ces aménageurs urbains venus de métropole, se réfeèent à des courants et à des doctrines directement issus du mouvement moderne : les villes deviennent de véritables laboratoires d'expérimentations urbanistiques et architecturales. Henri Chomette se démarque de cette mouvance en proposant une architecture empreinte de valeurs culturelles africaines et répondant aux besoins des sociétés africaines nouvellement urbanisées. Les bureaux d'études Henri Chomette réhabilitent l'emploi des matériaux locaux ; dans les constructions modernes et participent activement à la relance du secteur industriel à travers une modernité des techniques, la mise en place de briqueteries et de cimenteries et la formation d'ouvriers du batiment. Le parcours de l'architecte est exemplaire : sa formation aupres de Tony Garnier et d'Auguste Perret en france, les premières années d'exercice en France en qualité d'architecte en chef de la reconstruction et sa longue pratique en architecte libéral sur l'ensemble de l'Afrique. La contribution d'Henri Chomette est capitale et incontournable dans le domaine de l'architecture moderne en Afrique. Son expérience, acquise au terme de près d'un demi-siècle de d'urbanisme et d'architecture, en fait un traducteur de la tradition architecturale africaine dans un répertoire de formes et de concepts modernes au service des sociétés africaines.