thesis

Mise en exil de l'exil : mowlana et shams

Defense date:

Jan. 1, 2000

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Institution:

Paris 1

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Abstract FR:

À l'intersection du récit et du contexte historique nous reconnaissons la crise intellectuelle de mowlana, qui l'amène à rencontrer shams, le catalyseur de sa métamorphose. Mais cette rencontre est déjà motivée par le désir de shams, un désir projeté par le monde imaginal. Le koan éveille le destinataire et fait disparaitre le destinateur. C'est dans le transfert que se trouve le but recherche, pour l'un et l'autre. Pour libérer l'énergie puisque attachée à une nostalgie, il faut intégrer l'ombre qui représente tous les désirs d'antan, alors le projet peut advenir. Par la théorie des catastrophes on peut spatialiser cette métamorphose et en reconnaitre les paramètres. Le rapport amant - aime est la bi-unité, en la vivant l'exil est aboli. Mais l'ombre résiste, elle est introjectée par les exotériques. L'objectif est de métamorphoser maintenant les chouettes en aigles, mais celles-ci auront déjà chasse l'aigle, le perturbateur. L'absence se fait sentir cruellement par mowlana. Le rapport triangulaire est représenté par une synthèse des mythes. L'exil est l'occasion d'une réalisation pour qu'il y ait la théophanie. L'enfer est le "moi" et le moi "des autres". L'ange en exil, iblis, est une nécessité pour différencier les etants. L'absence contribue à libérer le langage ; pour retrouver ensuite un au-delà de la poésie. Le retour à l'aimé, source des images qui marque l'être et détermine le devenir, est un retour dont le danger est pressenti par l'intellect. Pour abolir l'exil il n'y a que deux pas : la danse. Qu'est-ce que la beauté ?