thesis

Iconographie des îles bretonnes : Bréhat, Batz, Ouessant, Molène, Sein, Les Glénan, Groix, Belle-Ile, Houat et Hoédic

Defense date:

Jan. 1, 1996

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Institution:

Rennes 2

Directors:

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Abstract FR:

Pont-Aven, Concarneau ou Camaret ont etabli la réputation esthétique des côtes bretonnes. Avec plus de six cents artistes recensés sur une centaine d'années, les îles sont également des terres d'élection des peintres, venus en nombre, surtout à Belle-Ile et à Bréhat, également à Ouessant. Des pionniers, peintres ou voyageurs, font de rapides escales dans les îles avant 1860-70. Des guides et récits de voyages, des romans, des peintures, en particulier les succès de salons, déclenchent la vogue des îles de la décennie 1860 a 1914. L'unique séjour de Claude Monet a Belle-Ile en 1886 établit le succès pictural de l'île ; une véritable colonie d'artistes s'établit à Bréhat ; Charles Cottet exprime le destin tragique des gens de Sein et d'Ouessant. De 1914 à la décennie 1950, les peintres affluent, l'île est plus proche ; les liaisons avec le continent deviennent plus fréquentes et moins dangereuses. Ces terres océanes exercent un attrait particulier sur des artistes de toutes tendances, leurs choix plastiques varient de la lecture littérale d'un lieu à sa perception surnaturelle. Les paysagistes sont majoritaires, un cercle plus restreint s'intéresse aux îliens et a leur vie quotidienne ; des oeuvres moins nombreuses se distancient du réel, évoluent vers l'effacement du sujet. Des artistes plutôt conformistes se regroupent à Bréhat tandis que Belle-Ile apparaît comme un moteur de la création picturale, les artistes y sont plus sensibles à l'expérimentation : démarche sérielle de Claude Monet, passage a l'abstraction de Vasarely et de Kelly. Les images véhiculées par la littérature et la peinture ne concordent pas toujours, mais tous forgent une utopie des îles bretonnes