La problématique de l'enfermement dans le cinéma tunisien des années 1980-1995
Institution:
Paris 1Disciplines:
Directors:
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Abstract FR:
Cette thèse traite de la problématique de l'enfermement dans le cinéma tunisien des années 1980-1995. Le corpus choisi se compose des films les plus représentatifs de cette période, à savoir, La trace de Nejia Ben Mabrouk, L'homme de cendres et les sabots en or de Nouri Bouzid, Ya Soltane El Medina de Moncef Dhouib et Les silences du palais de Moufida Tlatli. Notre recherche s'articule autour de trois parties : dans la premiere partie, "la construction filmique de l'espace diégétique de l'enfermement", nous avons procédé, dans un premier chapitre, a une analyse des différents parcours narratifs des sujet principaux des films sus-mentionnés, ainsi qu'à une lecture intertextuelle des objets de leur quête. Dans le deuxième chapitre, nous nous sommes attelés à dégager une topique des divers espaces où évoluent les personnages. Dans la deuxième partie intitulée "l'espace scénographique, les modalités de l'espace clos", notre objectif a été, dans le premier chapitre de mettre l'accent, à travers une analyse esthétique des principales figures et modalité constitutives de l'image filmique, sur les valeurs de l'interiorité et de l'affect et sur les différentes limites auxquelles sont confrontés les personnages. Nous avons cherché, dans le deuxième chapitre, à sonder les douleurs vécues par ces personnages et à identifier l'ailleurs qu'ils cherchent, en analysant les composantes sonores telles que les dialogues, la musique et la voix. Quand à la troisième partie, "de la logique de la vision à la logique du récit : les films", notre préoccupation essentielle a été, dans le premier chapitre, de cerner de plus près et de synthétiser les différentes thématiques de l'enfermement qui essaiment dans les films du corpus. Ensuite, dans un second chapitre nous avons confronté ce discours de l'enfermement à sa double manifestation langagière et sociale.