thesis

Les "passages" a levallois-perret, quartier populaire, quartier de la "zone" (1826-1972)

Defense date:

Jan. 1, 1987

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Institution:

Paris 7

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

What is a popular district during nineteenth and twentieth centuries when industrial town is increasing? does district on neighborhood's concept represent a reality? here we take an example : five small streets in levalloisperret near the porte d'asnieres in paris. We use traditional archives but oral accounts too in which there are laugh and poverty. We examine this phenomeon in different points of view : town planning, demography, economy, this "corner" was a bit particular in these ways, as statistics show it but above all it was a particular community's place : inhabitants generally liked it and they were proud of the "passages". However slums apparance, situation in bad renowned parisian "zone", population's composition (in which ragmen had a big influence) contributed to stigmatize this district. So a real myth of the "passages" appeared (out, it was a miracle's court and in, an impregnable fortress) partooks of place's particularity. Beyond this, the five small streets were the inhabitants favourite sociability's place. Many "societies" existed (men, women, children, professions, nationalities). These systems of relations, both meeting, contributed to create community attitudes. Collective rituals (as funerals) contributed to this, too. A dialectic connexion between myth and reality founded the "corner" as a real society. This thesis can be similar works base, it can be, too, an urban districts history's element. This history should help to understand the small territory's influence in industrial town.

Abstract FR:

Qu'est-ce qu'un quartier populaire de banlieue parisienne, au dix-neuvieme et vingtieme siecles lors de l'avenement de la ville industrielle? ce concept de quartier recouvre-t-il une realite tangible? nous avons pris pour exemple cinq ruelles de levallois-perret pres de la porte d'asnieres a paris. A partir d'archives traditionnelles mais aussi de temoignages oraux ou voisinnent rire et misere, on etudie ici le phenomene sous differents angles. Urbanisme, demographie, activites economiques sont ainsi abordes. Espace quelque peu singulier, a ces egards, ce quartier fut surtout le siege d'une communaute humaine se reconnaissant dans ces lieux. Pourtant l'aspect de taudis des habitations, l'appartenance a la "zone" parisienne de facheuse reputation, contribuaient a stigmatiser les "passages". Ainsi un veritable mythe du quartier exista (coupe-gorge a l'exterieur, forteresse interdite a l'interieur) qui participa a la singularisation des lieux. Au dela de cet imaginaire, les cinq ruelles furent le lieu de la sociabilite preferentielle de la plupart des habitants. De nombreuses "societes" y existaient (hommes, femmes, enfants, metiers, nationalites). Ces reseaux en s'interpenetrant contribuerent a creer des attitudes unitaires chez les habitants, d'autant que des rites collectifs (l'enterrement en est un exemple frappant) realisaient dans les faits la communaute. Il existait ainsi un rapport dialectique entre imaginaire et pratiques quotidiennes fondant le quartier comme societe reelle. Pouvant servir de base a des etudes du meme type, cette these se voudrait un element dans une histoire globale des quartiers parisiens. Ainsi on comprendrait mieux l'influence de la petite unite territoriale dans l'insertion de l'individu dans la ville industrielle.