thesis

La vallée de l'Enipeus en Théssalie : étude de topographie et de géographie antique

Defense date:

Jan. 1, 1986

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Institution:

Lyon 2

Directors:

Abstract EN:

The Enipeus, the main affluent on the right bank of the Thessalian river Pinios, is the major unifying factor of a region with various natural landscapes alluvial plain of the Enipeus and its tributaries, Revenia hills, Othrys mountains-, whose limits are very well marked, but which is very little known in the historical and archaeological literature and thus propitious for a systemtic surface survey. This survey, for reasons of rapidity, cost and efficiency, was not conducted with a square grid but by the use of available informations which were checked up and completed on the field. It led to the writing of catalogues of the sites of 4 periods-neolithic, mycenaean, hellenic, byzantine-: the number of compiled settlements increses nearly twofold in comparison with the earlier literature. It also allowed to draw up distribution maps of those settlements, and to propose an analysis of their spread according to geographical and chronological criterions. Our reading again of ancient texts an specially the corpus of the military itineraries concerning the Enipeus valley between the 5th and the ist century b. C. , taking in consideration the geographical realities and the new archaeological data, leads us to change the interpretation of those texts, specify the regional road system and question the generally admitted identifications of the Poleis during the classic and hellenistic periods. The use of pattern technics taken from contemporay human geography by

Abstract FR:

L'Enipeus, principal affluent de rive droite du Penee thessalien est le facteur majeur d'unification d'une réion aux paysages variés-plaine alluviale de l'Enipeus et de ses tributaires, collines des Revenia, massif de l'Othrys-, et aux limites bien marquées, mais mal connue des historiens et des archéologues, et donc propice a une prospection de surface systématique. Cette prospection, pour des raisons de rapidité, de coût et d'efficacité, n'a pas été menée à partir d'un quadrillage, mais grâce à l'exploitation des informations disponibles, complétées et vérifiées sur le terrain. Elle a abouti à la rédaction de catalogues de sites pour 4 périodes-néolithique, mycénienne, hellénique et byzantine : le nombre d'établissements recensés double pratiquement par rapport à la documentation antérieure. Elle a permis de dresser les cartes de répartition de ces habitats et de proposer une analyse de la dispersion des établissements en fonction de critères tant géographiques (géologie, pédologie) que chronologiques. La relecture des textes anciens, et spécialement des itinéraires militaires concernant la vallée de l'Enipeus entre le 5e et le 1e siècle av. J. -C. , en tenant compte des réalites géographiques et des données archéologiques nouvelles, conduit à modifier l'interprétation que l'on donne de ces textes, à préciser notre connaissance des voies de circulation régionales, à mettre en cause les identifications généralement admises pour les poleis des époques classiques et hellénistique. Le recours aux techniques de modélisation empruntés à la géographie humaine contemporaine par ce qu'on appelle l'archéologie spatiale et l'application du modèle dit "du plus proche voisin" aident à préciser la répartition des différentes cités et à se faire une idée de l'extension de leurs territoires respectifs. Les données de la prospection, l'analyse de nos sources écrites-textes historiques, géographiques ou poétiques, épigraphie, numismatique-, l'usage des modèles théoriques permettent de proposer de nouvelles identifications pour l'ensemble des cités de la région à partir de l'étude de deux cas particuliers: la polis de Phyllos dans la basse vallée et l'établissement au statut mal defini de Palaipharsalos sur le moyen Enipeus.