thesis

1434-2000, le double portrait Arnolfini de van Eyck : introspection plastique d'une oeuvre peinte et interrogations sur ses contemporéanités

Defense date:

Jan. 1, 2001

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Institution:

Paris 1

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Abstract FR:

La problématique est dans la liaison entre théorie et pratique, selon ce plan : -" Ce que l'on peut dire " (vie du tableau depuis 1434, composition, modes de réception esthétique du temps de sa création. . . ) Quelques questions liées à l'interprétation des détails, génèrent deux hypothèses (Giovanni Amolfini et sa femme ou Jan van Eyck et son épouse en protagonistes de la scène). En dehors de cela, des épigones marginaux proposent une lecture plus ouverte. -" Ce que l'on peut ne pas dire " (composantes de l'oeuvre (perçue au XXème siècle) : objets peints mais aussi ce qui se cache derrière, deviennent sujets de propositions plastiques personnelles). L'actualisation des éléments nécessite de solliciter de nouvelles disciplines : psychanalyse, sociologie,. -" Ce que Iong peut dire " (réception de l'oeuvre, théorique et plastique, à travers ses contemporanéités). Le temps qui nous sépare de sa création est long. Dans cette durée, le fossé sémantique se creuse. Cette partie tente de concilier les références des deux premières. Les pratiques contemporaines liées au " patrimonial " sont évoquées. L'outil informatique est suscité comme vecteur d'interrogations sur le statut de l'image. Les propositions qui utilisent le tableau comme référence ne sont pas plus satisfaisantes que les textes évoqués. Cette recherche répond à un objectif multiple : -Actualiser et interroger les productions (textuelles ou non) traitant du tableau ; -Participer à ces investigations en proposant une lecture personnelle ; -Situer ces recherches dans le champ des références contemporaines ; -Viser l'ouverture polysémique ; -Proposer une lecture de cette oeuvre ne s'arrêtant pas à la définition de ce qu'elle représente. La préhension d'une oeuvre à travers diverses époques, en particulier la nôtre, est l'interrogation principale, ce qui implique des réflexions plus élargies, notamment quant à la relation entre l'art contemporain et l'art patrimonial.