L'habit d'androgyne : (c)ouvrir une parenthèse élastique dans le champ de l'art
Institution:
Paris 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
From its scarcity to its over-abundance, material is interpreted both as an open and closed locus, one that could be described as an (un)covered geometrical point. Thus, by adopting the androgynous emblem that symbolizes polymorphic art, what is attempted here is to test the limits of the elastic partition that supposedly separates the arts. This demonstration is based upon three personal works chosen for their very composite nature: garment-paintings, linking fashion and art, an in situ work, which straps and hardens in a "tauromagic red" a space turned hybrid, and the representation of a public toilet. This thesis is itself an illustration of the androgynous character of art, and transforms the visual artist into a "plastograph" (meaning to write about the visual arts) who then tests the elastic limits of words and signs considered as material: hidden / uncovered, open / closed, fascinating / petrifying. . . The structure of this research is that of a triptych, and it mirrors the very elasticity that prevails among the various forms of artistic expression: the first part deals with visual arts, the second stretches towards photography, and the third deals exclusively with the "elastic arts" in order to extend the field of research to the "polymeric art" where the metamorphosis of materials becomes a point potently [un]covered and reaching upwards the "hereafter".
Abstract FR:
De sa pénurie à sa pléthore, le matériau est interprêté comme un point à la fois ouvert et ferme, un point (c)ouvert. Ainsi il s'agit de mettre à l'épreuve la limite élastique entre les arts en adoptant le symbole de l'androgyne-emblématique d'un art mixte. Cette démonstration s'appuie sur trois oeuvres personnelles, elles-mêmes hybrides : des vêtement-tableaux combinant mode et art ; un projet in situ qui sangle et bande en "rouge tauromagique", un espace devenu métis ; et une installation de w. -c. Cet écrit est en lui-même une manifestation du caractère androgyne de l'art et métamorphose le plasticien en "plastographe" qui met à son tour l'épreuve de la limite élastique des mots-matériaux, des signes et examine différentes ambivalences : caché / dissimulé, ouvert / fermé, fascinant / médusant. . . La structure en triptyque de l'ouvrage mime cette élasticité entre les arts : la première partie s'intéresse aux arts plastiques, la seconde s'étire vers la photographie et la troisième bascule définitivement dans les arts élastiques pour ouvrir le champ des "arts polymères" ou la métamorphose des matériaux devient un point bien [c]ouvert et dresse vers le "haut de-là".