The unifying power of moving pictures in late medieval and renaissance Umbria
Institution:
Paris, EHESSDisciplines:
Directors:
Abstract EN:
During public processions of single groups or of the whole population (religious or civic feast days;. Funerals; and princely entries) in the 14 th-16th centuries, symbolic representations such as banners (gonfaloni) of lay groups contributed to the formation of collective identities. Without "moving pictures" and their cognitive effects on the observers and participants of such rituals, orderly public gatherings would not have created unit y and purification in the urban sphere. Since conflict and exclusion were frequently part of the liminal experience of rituals, this study revisits the idea representation of harmony that literary and pictorial representations of collective motion tend to offer. Because many banners also served as altarpieces, this work also investigates both ritual mobility and immobility, and the status of cult objects
Abstract FR:
Lors de processions publiques de groupes isolés ou de la population entière (fêtes religieuses ou civiques, funérailles, entrées princières) aux 14ème-16ème siècles, des représentations symboliques telles que bannières (gonfaloni) de groupes laïcs contribuaient à la formation d'identités collectives. Sans les images portables et leurs effets cognitifs sur tous les observateurs et participants de ces déplacements rituels, les rassemblements publics seraient désordonnés et l'impression d'unité et de purification au sein de la collectivité serait impossible à obtenir. Étant donné que les situations de conflit et d'exclusion s'insèrent fréquemment au sein de l'expérience liminelle des rituels, cette étude réexamine l'harmonie idéaliste de la représentation littéraire et picturale des processions. Parce que de nombreuses bannières servaient aussi de tableaux d'autel, cette recherche se penche également sur la notion de mobilité et d'immobilité rituelles