Pomaks : les cultures locales, facteur de cohésion des peuples
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Paris 1Disciplines:
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La Thrace a fait partie, depuis des temps mythiques, du territoire et de l'histoire helléniques. En 1886 sa partie Nord fut attribuée à la Bulgarie, sa partie Est à la Turquie en 1923, seule la partie occidentale reste aujourd'hui Grecque. Les Pornaks, peuple autochtone des monts Rhodope, massif montagneux de cette région, sont actuellement partagés entre la Grèce et la Bulgarie. Leur identité religieuse musulmane est utilisée par les appareils étatiques des pays tiers comme moyen de pression pour éradiquer leur identité ethnique. Leurs particularités culturelles se trouvent de la sorte bâillonnées et ils assimilent progressivement des concepts qui leurs sont étrangers. Cette situation semble présenter un certain danger pour le maintien d'une cohabitation harmonieuse des différents groupes confessionnels, ethniques ou culturels qui peuplent la région. L'histoire, la culture et le quotidien des Pomaks mettent en évidence, d'une part les problèmes que pose cette région des Balkans, d'autre part les moyens modernes de la soumission comme l'éducation, civique ou religieuse, la paupérisation et le "matraquage" médiatique. La mondialisation de l'économie de marché, par une menace réelle de dislocations des identités. Met en péril l'équilibre, déjà très fragile, de la cohésion social des nations. Seuls la consolidation des cultures locales et l'échange dans le respect mutuel, permettrait alors d'envisager la possibilité pour les peuples, de continuer à vivre ensemble.