thesis

Pour une mise en scène chorégraphique de l'image

Defense date:

Jan. 1, 1997

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Institution:

Paris 1

Authors:

Directors:

Abstract EN:

Adhering to a phenomenological approach, this research consists of both a reflection on and analysis of dance images : static images (photography) and moving images (film, video). I focused primarily on the place where dance and image intersect, as well as on the structure leading to a dance image, and not only on the final result, that is, the work itself. Photography, video and film produced since the beginning of the century have been immersed in complex, but for the most part poorly defined, even underexploited relationships. At the outset, my research concentrates on revealing the historical facts and events that brought these media together, as well as on the various creative tangents pursued. Following this historical (re) positioning, it was critical to conduct a brief overview of the nature of dance, the dancing body, and my perception thereof as a spectator. From here, the transition that occurs when creating an image of dance, the relationship between image and dance, the nature of this image of dance, as well as its various identities, constitute the heart of this study. Finally, the extension of a choreographic approach applied to photographic, cinematographic and video images, is offered as possible evolution in our notion of the relationship between dance and image. The first part of this research thus presents the image of dance as an impure art form resulting from the phenomenon of hybridization inherent in the artistic process in the twentieth century. The second part explores four personal creative experiences : two photographic sequences, flore. . . Ou te caches-tu? and la mort d'Anna, a short video ssss. . . , and a film bice.

Abstract FR:

S'inscrivant dans une approche phénoménologique, cette recherche propose une réflexion et une analyse de l'image de danse ; image fixe (photographie) et image-mouvement (cinéma, vidéo). Je me suis principalement intéressée à la rencontre entre la danse et l'image, ainsi qu'aux rouages menant à une image de danse, et non uniquement au résultat final ; c'est-à-dire l'œuvre. Il apparaissait que la photographie, la vidéo et le cinéma entretenaient depuis le début du siècle des rapports complexes, mais pour la plupart du temps mal définis, voire sous exploités. En premier lieu je me suis donc attardée à relever les données qui, dans l'histoire propre des mediums en cause, les avaient menés l'un vers l'autre, de même que la multiplicité des tangentes de création retrouvées. À la suite de ce (re)positionnement historique, il demeurait capital de faire un bref arrêt sur la nature de la danse, du corps dansant, et de la perception que j'en ai en tant que spectateur. À partir de là, le glissement qui s'opère lors de la mise en image de la danse, les rapports entretenus entre l'image et la danse, la nature même de cette image de danse, ainsi que l'identité plurielle qu'elle épouse, constituent le cœur de cette recherche. L'extension d'une approche chorégraphique à travers la pratique de l'image photographique, cinématographique et vidéographique, s'installe en dernier lieu comme une voie possible de la notion de danse à l'image. La première partie de cette recherche présente donc l'image de danse en tant qu'art impur résultant du phénomène d'hybridation propre à la création artistique du vingtième siècle. La seconde partie, quant à elle, s'attarde uniquement à témoigner de quatre expériences personnelles de création; deux séquences photographiques, flore. . . Où te caches-tu? et la mort d'Anna, une courte vidéo ssss. . . , et un film bice.