Représentation et organisme : du corps pictural au visage peint
Institution:
Paris 1Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
In the organic system lays the efficiency of the body, its construction, its preciseness. In the same way the body bas an essential effect on the work of art, the organic system, - since it sums up the body operations (and) draws its appropriate perspective as to shaping and coming out, is the answer to the question "how to do" plastic production ? Therefore, the head considered as a mere component of the system, sign of bis constant fragmentarity, will be, defined as a super-organ, or a meta-organ. At first, essentially, "searching head" and "central head", it is finally perceived as a surface, that is, as a face. Identifying the subject mais also contriving to hide him, the face judges, challenges. "To paint a singular portrait" will each time mean to settle the theological question of the "visageite", to save the pictoriality from the bad case of its verification to give it back to realization.
Abstract FR:
Loin d'une représentation kinesthésique du corps, l'organisme situe le phénotype physiologique dans le temps et l'espace ; l'organisme est l'efficience du corps, sa construction, sa précision. Pour autant que le corps intéresse centralement l'œuvre d'art, on peut supposer que l'organisme - en tant qu'il est l'ensemble des opérations du corps -constitue une solution adéquate pour une production plastique en état de fabrication, une réponse à la question "comment faire". Le "corps de l'œuvre", ou le corps pictural, sont des notions esthétiques trop discursives pour intéresser l'œuvre comme poétique, comme avènement et manifestation ; cette thèse tente donc de mieux définir ce corps dans sa dynamique, sa perspective et sa clarté "poïétique". La tête, par suite, considérée comme objet partiel de l'organisme, signe de sa dissémination, de son caractère constamment parcellaire, sera définit comme sur-organe, ou méta-organe. D'abord strictement "tête-chercheuse" et "tête centrale", elle devient visage dans la nouvelle sphère hominienne de subjectivité, c'est-à-dire face, pancarte, titre. Le visage identifie le sujet mais aussi aspire a le cacher, ou le juger. Le visage, comme l'organisme, répond à la dimension religieuse de la faute et du jugement, il "fait croix" à la place de. . . "faire le portrait", c'est ne refuser aucun de ces enjeux physiologiques, religieux, subjectifs ; et "faire un portrait" singulier, ce sera à chaque fois trancher le débat théologique de la visageité, sauver la picturalité du mauvais procès de sa vérification afin de la rendre à la réalisation.