"Révolution constructive" : un groupe d'intellectuels socialistes des années trente
Institution:
Nancy 2Disciplines:
Directors:
Abstract EN:
A group of socialist intellectuals, mostly middle-class public officials, bridged the gap between political life and cultural history. "revolution constructive", led by the historian G. Lefranc, carried out a group project from 1924 to 1939; in 1932, a manifesto bearing the same title was published, edited by Valois. These admirers of h. De man, seat and blum, belonged to the s. F. I. O. , whose ideals they embraced while advocating their "rejection of bourgeois values"; in fact, they asserted themselves rathers as a group of reflection. Shaken by the war, these pacifists were fueled by their will to reconstruct a better world and take over from their elders who had sacrificed themselves and fallen into disrepute. The s. F. I. O. Only half-considered "ces agreges qui desagregent" (bracke). The c. G. T. Welcomed them more heartily, g. Lefranc was one of the authors of the c. G. T. Project and he founded the "higher institute for workers" (1932-1939). The storm of 1940 shattered the group. Lefranc's colleagues, in the name of "la politique de la presence", claimed their standing for the marechal's "left-wing", while the rest joined the extremists or decided upon the resistance (deixonne, r. Marjolin, a european economist, p. Dreyfus, president of the r. N. U. R. And the minister of industry in 1981. Levi-strauss started devoting himself to ethnology in 1935. Resulting from their miscellaneous ideas, are the principles of mixed economy, democratin planning and the cultural awakening of the masses
Abstract FR:
Un groupe d'intellectuels socialistes, issus pour la plupart de la fonction publique moyenne, jette une passerelle entre vie politique et histoire culturelle. Entrainée par un historien, G. Lefranc, "Révolution constructive" mena une action collective entre 1924 et 1939. Un livre-manifeste du même nom fut publié en 1932 chez Valois. Au sein de la s. F. I. O, dont ils se veulent la conscience, rejetant les "valeurs bourgeoise", ces admirateurs de h. De man, Deat et Blum se posaient surtout en groupe de réflexion. Ebranles par la grande guerre, ces pacifistes sont animés par la volonté de reconstruire un monde meilleur et de prendre la relève de leurs aînés sacrifies et discrédités. La s. F. I. O. Reste réservée à l'égard de ces "agrégés qui désagrégent" (Bracke). La c. G. T les accueille plus favorablement. G. Lefranc est un auteur du plan de la c. G. T. Et il fonde l'institut supérieur ouvrier (1932-1939). La bourrasque de 1940 disloque le groupe. Les Lefranc, au nom de "la politique de la présence", se veulent être "la gauche" du maréchal; d'autres rejoignent les "ultras"; d'autres choisissent la résistance (m. Deixonne, Robert Marjolin, économiste européen, Pierre Dreyfus, p. D. G de Renault et ministre de l'industrie en 1981), cl. Levi-Strauss était devenu ethnologue des 1935. De leurs idées confuses, il reste l'économie mixte, la planification démocratique, l'accès des masses a la culture