Conservation et stockage des denrées alimentaires en Anatolie centrale au IIe siècle av. J. -C.
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StrasbourgDisciplines:
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Abstract EN:
This thesis aims to present the state of our knowledge on the question of preservation and storage of foodstuffs in the Ancient Near East and more particularly in Central Anatolia in the IInd millennium BC. Indeed, preservation and storage are essential mainstay of the food in any society, by allowing to make foodstuffs available. But beyond this aspect, the subject also allows to approach the everyday life of the ancient societies, at different levels: first of all the technical knowledge (methods of preservation, building of silos, etc. ) but also the social and economic, administrative and political organization. As an archaeologist, the priority was given to archaeological remains, but all available documentation has been taken into account, whether it concerns ceramic pots and seals, or involves written sources or data from archaeobotany, archaeozoology, entomology or chemical analyses. These data are also supplemented, their interpretation nuanced and deepened by information provided by experimental archaeology and ethno-archaeology. This interdisciplinary approach seems to be the only solution allowing to deal with such a subject to have in fine the most complete view possible.
Abstract FR:
Cette thèse a pour but de présenter l’état de nos connaissances sur la conservation et le stockage des denrées alimentaires au Proche-Orient ancien et plus particulièrement en Anatolie centrale au IIe millénaire av. J. -C. En effet, la conservation et le stockage constituent des piliers essentiels de l’alimentation de toute société, en permettant de rendre disponibles les denrées. Mais au-delà de cet aspect, le sujet permet également d’aborder le quotidien des sociétés anciennes : tout d’abord au niveau des connaissances techniques (méthodes de conservation, constructions des silos, etc. ) mais aussi de celui de l’organisation sociale et économique, administrative et politique. Étant archéologue de formation, les recherches ont été axées en priorité sur les vestiges archéologiques, mais l’ensemble de la documentation a été prise en compte qu’il s’agisse de la céramique, des scellements, mais aussi des sources écrites ou des données apportées par l’archéobotanique, l’archéozoologie ou l’entomologie et les analyses chimiques. Ces données sont aussi complétées, leurs interprétations nuancées ou approfondies par les renseignements fournis par l’archéologie expérimentale et l’ethnoarchéologie. Cette approche interdisciplinaire semble être la seule solution permettant de traiter un tel sujet afin d’avoir in fine une vue d’ensemble la plus complète possible.