thesis

Jeux de pouvoir et dynamique de l'habitat : l'exemple de Saint-Affrique et de son terroir, en Rouergue, du VIe au Xllle siècle

Defense date:

Jan. 1, 2016

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Institution:

Paris, EHESS

Authors:

Abstract EN:

This study aims to go beyond the simple observation of the passage from scattered settlement to a concentration thereof to preferentially approach the conditions of emergence and development of the medieval town of Saint-Affrique during the Middle Age s: what physical features (natural topography, ancient terroir, street network. . . ) and sociological (Christianization process, cultural intermingling, geopolitical stakes. . . ) have chaired the slow formation of a loose long habitat to see it win small urban status. Topic of binding hubs, commonly reduced to churches and castles, is it really relevant in the case of Saint-Affrique? And perhaps even more, to what weight have really weighed in this dynamic the various powers, secular or ecclesiastical, which are successively attached to all or part of this land ? To address and to better concern this issue, we were obliged to resort to varied sources. Archaeological, textual and planimetric data were confronted dialectically. The chronological range adopted, meanwhile - between the sixth and thirteenth century - as part of this desire too to broaden the scope of thinking.

Abstract FR:

Cette étude se propose de dépasser le simple constat du passage de l'habitat dispersé à une concentration de celui-ci pour aborder préférentiellement les modalités d'émergence puis de développement de la cité médiévale de Saint-Affrique, en Rouergue, au cours du Moyen Âge : quels éléments physiques (topographie naturelle, finage antique et alto-médiéval, réseau viaire. . . ) et sociologiques (processus de christianisation, brassages culturels, enjeux géopolitiques. . . ) ont présidés à la lente formation d'un habitat longtemps lâche jusqu'à le voir gagner le statut de petite agglomération. Plusieurs questions se feront jour au travers de cette problématique. Le topique des pôles agglomérants, communément réduits aux églises et châteaux, est-il réellement pertinent dans le cas de Saint-Affrique ? Et plus encore peut-être, de quel poids ont véritablement pesé dans cette dynamique les divers pouvoirs, laïcs ou ecclésiaux, qui se sont successivement attaché tout ou partie de ce terroir ? Afin d'aborder et traiter au mieux cette problématique, multiple, il a fallu recourir à des sources de nature tout aussi variées. Les données archéologiques, écrites et planimétriques ont ainsi été mises à contribution de manière dialectique. La fourchette chronologique retenue, quant à elle - du VIe au XIIIe siècle - participe aussi de cette volonté d'élargir le champ de réflexion.