thesis

Entre esclavage et liberté : esclaves, libres et citoyens de couleur en Guadeloupe, une population en Révolution (1789-1802)

Defense date:

Jan. 1, 2002

Edit

Institution:

Paris 1

Disciplines:

Directors:

Abstract EN:

Pas de résumé disponible.

Abstract FR:

Ce travail étudie la population de couleur de 1789 à 1802 en Guadeloupe. Il se divise en trois parties. La première étudie les esclaves, la seconde, les libres de couleur et la troisième, l'accès à la citoyenneté des deux classes précédentes. La population servile de la Guadeloupe est majoritairement masculine, créole et assez métissée. Les hiérarchies internes de la q population servile expliquent la domination externe d'une minorité de colons. La diversité des situations montre que chaque esclave a connu une condition servile différente, malgré un cadre juridique rigide. La natalité et la fécondité des esclaves sont élevées ; toutefois la forte mortalité est encore plus élevée et frappe surtout les enfants. Le mouvement d'affranchissement est relativement important à la fin du XVIIIe siècle en Guadeloupe, il dépasse largement le phénomène du marronnage. La population de couleur libre est donc en constante augmentation. Elle est hiérarchisée en fonction de la couleur et de la richesse. Les libres de couleur occupent une place intermédiaire dans la société coloniale. Face à une forte ségrégation, leurs réponses sont la volonté d'assimilation aux Blancs, le repli communautaire et la structuration de leur groupe. Les libres de couleur et les esclaves, par les lois du 4 avril 1792 et du 4 février 1794, accèdent à la citoyenneté. Ces nouveaux citoyens participent à la lutte opposant jacobins et modérés. L'organisation sociale de la population est bouleversée. Les anciens libres de couleur et les engagés dans l'armée sont les principaux bénéficiaires de la mesure à l'inverse des anciens esclaves attachés aux habitations ou à leurs anciens maîtres toujours dans la servitude/