thesis

Les monnayages gaulois dans l'Est de la France : émissions et circulation

Defense date:

Jan. 1, 2007

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Institution:

Besançon

Authors:

Directors:

Abstract EN:

The inventory of the celtic coins of Tène finale, made it possible to collect in the public and prived collections of the East of France, a corpus of 3655 currencies of which more than 40% were new. This provides a sample which authorizes typological analyses and geographical distributions. As the old lucky finds are often deprived of archaeological context, the questions of the appearance, of the circulation of the series, their internal chronology or the relative chronology of the series between them, can still make debate. 301 monetary types and alternatives, distributed between « potins », bronzes, silver moneys and gold, were identified, resulting from diversified contexts (from oppida, agglomerations, habitats, tombs, sanctuaries or caves) but no producing center is not discernible. The emergence of local facies makes it possible to wonder about the chronology and the statute of the productions and shows that the currencies of strong value circulate precociously, on privileged territories; that the same monetary facies links the sites of comparable nature, although the oppida deliver specific sets of their row; and that a « potin » of confidential diffusion, characterizes an emission close to Mandeure. The analysis of the monetary geography allows the description of many variety of « Kaletedoy » denarius and « potins à la grosse tete » which are diffused preferentially on the « séquane » territory. In the same way, of the facies numismatics determine geographical entities and pose the problem of the territorial limits. In fact, the hour is not any more to allot, coinings with transmitting people, but to reason, with charts of distribution of the celtic currencies

Abstract FR:

L’inventaire des monnaies de la Tène finale, a permis de collecter dans les collections publiques et privées de l’Est de la France, un corpus de 3655 monnaies dont plus de 40% étaient inédites. Ceci fournit un échantillon qui autorise des analyses typologiques et des répartitions géographiques. Comme les trouvailles anciennes sont souvent dépourvues de contexte archéologique, les questions de l’apparition, de la circulation des séries, de leur chronologie interne ou de la chronologie relative des séries entre elles, peuvent encore faire débat. 301 types et variantes monétaires, répartis entre potins, bronzes, monnaies d’argent et d’or, ont été identifiés, issus de contextes diversifiés (d’oppida, agglomérations, habitats isolés, tombes, sanctuaires ou grottes) mais aucun centre émetteur n’est discernable. L’émergence de faciès locaux permet de s’interroger sur la chronologie et le statut des productions et montre que les monnaies de forte valeur circulent précocement, sur des territoires privilégiés ; qu’un même faciès monétaire unit les sites de même nature, bien que les oppida livrent des ensembles spécifiques de leur rang ; et qu’un potin de diffusion anodine, caractérise une émission près de Mandeure. L’analyse de la géographie monétaire permet la mise en évidence de variantes de denier de Kaletedoy et de potin à la grosse tête, qui se diffusent préférentiellement sur le territoire séquane. De même, des faciès numismatiques déterminent des entités géographiques et posent le problème des limites territoriales. En l’occurrence, l’heure n’est plus à attribuer, les monnayages à des peuples émetteurs, mais à raisonner, avec des cartes de répartition des monnaies gauloises